L’université doit £uvrer davantage à la promotion de la langue arabe ainsi qu'à son adaptation aux nouveaux défis qu’elle doit relever dans les domaines de la médecine, des technologies et autres savoirs, ont indiqué lundi des participants à une journée d’étude organisée à l’université de Bouira par le Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA).
Dans leurs communications, les différents intervenants ont appelé la communauté estudiantine à £uvrer davantage à la promotion de la langue nationale et officielle du pays. «Sa promotion est plus qu’indispensable pour relever les défis de sa préservation et de son adaptation aux différents domaines du Savoir», a souligné M. Salah Belaid, enseignant à l’université de Tizi-Ouzou.
«L’université est considérée comme le lieu idéal pour la promotion de la langue arabe qui est notre identité», a insisté, pour sa part, le président du CSLA, Azzedine Mihoubi, dans une intervention à cette journée à laquelle ont pris part des enseignants et chercheurs venus de plusieurs universités du pays.
M. Mihoubi a indiqué en outre que la «sécurité linguistique et l’avenir de la langue arabe sont tributaires des capacités créatives et du potentiel de production du savoir dans les sociétés arabes». «Les nations qui développent le Savoir et les investissements générateurs de richesses sont les plus aptes à diffuser leur langue et à en assurer l’évolution», a-t-il dit.
Les participants à cette journée ont également mis l’accent sur la nécessité pour les nations arabes de conjuguer les efforts de recherche linguistique en vue d’unifier les concepts et de trouver des solutions aux difficultés qui freinent l’implication de cette langue dans les avancées scientifiques et technologiques que connaît le monde.
La langue arabe est l’une des plus parlées au monde et l’intérêt pour celle-ci grandit, mais son enseignement reste à promouvoir et à généraliser, ont-ils encore souligné.
