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Enseignement supérieur et Recherche scientifique : M. Mohamed Mebarki : «Sétif, une université de premier plan....»

Publié par Azzedine Tiouri le 25-11-2014, 19h28 | 194
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Oui, Je suis satisfait de ma visite. Cela me confirme que Sétif est une université de premier plan où toutes les spécialités et les disciplines sont développées.

Il y a deux universités avec plus de 50 000 étudiants, des pôles d'excellence dans certains nombres de domaines en chimie par exemple, dans les matériaux, et dans plusieurs autres disciplines», c'est ce qu'a déclaré en substance, hier,  M. Mohamed Mébarki, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à l'issue de sa visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Sétif.  

Accompagné du wali de Sétif, M. Mohamed Bouderbali et du P/APW, M. Fateh Kerouani, cette visite a permis à l'hôte de la capitale des Hauts-Plateaux de s'enquérir de l'avancement des travaux de plusieurs projets en voie de réalisation relevant de son secteur.

Dès son arrivée à Sétif, le ministre s'est rendu à l'université Ferhat Abbas d'El Bez où il s'est enquis du projet en voie de réalisation d'une bibliothèque centrale d'une capacité de 1 000 places, dont les délais de réalisation sont de 14 mois.

ans la même enceinte, il a visité l'Institut de sciences et techniques, un pôle d'excellence de plasturgie, des polymères constitué d'une plate-forme plastique, d'un centre de recherche en chimie des polymères et d'un institut des sciences et techniques des matériaux.

Il comprend aussi des départements polymère, de céramiques et verres, de matériaux pour l'énergie etc. Il a par la suite procédé à l'inauguration de l'unité de recherche en optique et photonique. Cette dernière est indépendante et ne dépend pas de l'université.

C'est une unité de recherche qui dépend du Centre de recherche de technologie. Son rôle est de faire de la recherche dans le domaine de l'optique et la photonique au profit de la région, de l'université et du centre national. Elle emploie une vingtaine de personnes de soutien et de chercheurs permanents du niveau master et doctorat.              

 Au niveau de celle de Sétif 2 d'El Hidhab, ile ministre visitera les travaux des chantiers de 6 000 places pédagogiques, d'une cité université de 3 000 lits. Pour cette dernière, il a émis quelques réserves pour avoir choisi une aussi grande capacité. '' C'est énorme, 3000 lits, c'est ingérable, dira-t-i, il faut toujours opter pour des cités entre 1 500 et 2 000 lits''.

Il a procédé par la suite à la pose de la première pierre pour la réalisation de 70 logements de fonction destinés aux enseignants de l'enseignement supérieur. Au sujet des attributions de ces logements, M. Mebarki a tenu à préciser ''que seuls les enseignants qui n'ont pas bénéficié de logements, tous types confondus, peuvent en bénéficier.

'' Il y a un fichier national qu'il va falloir consulter, insiste-t-il. Celui qui a bénéficié d'un logement à Tamanrasset par exemple, ne pourra pas en bénitier d'un autre à Sétif ou ailleurs. Il faut appliquer les mêmes critères  pour tout le monde à travers le territoire national. Une circulaire additive vous sera transmise pour enlever toute équivoque''.  

A El Eulma, le membre du gouvernement a inspecté les chantiers des travaux pour la réalisation de 4 000 places pédagogiques, d'une cité universitaire d'une capacité de 2 000 lits et d'un restaurant central prévu pour 800 repas. Là aussi, il trouvera excessif le nombre de lits de la cité par rapport aux places pédagogiques, qui a-t-il déclaré doivent être occupé uniquement par les étudiants d'El Eulma et de ses environs qui n'auront pas besoin de cités universitaires.''

Interrogé sur cette visite dans la wilaya de Sétif, le ministre déclare : ''Notre visite à Sétif nous a confirmé une fois de plus que l'université de Sétif à toutes les spécificités et on a trouvé toutes les spécialités avec deux universités avec plus de 50 000 étudiants. On y trouve toutes les structures sur le plan pédagogique ou de l'hébergement et de la restauration.

Et cela va se développer encore plus à l'avenir''. '' Cette visite, a-t-il souligné, nous a permis aussi de voir certains projets en voie de réalisation que ce soit pédagogiques ou de l'hébergement. Ce qui est nouveau, c'est que nous avons aussi visité des projets qui ont un cachet pour le développement pour la recherche scientifique et technologique.

La démocratisation de l'enseignement supérieur n'est plus de donner un lieu pédagogique pour tout détenteur de baccalauréat, mais c'est aussi un enseignement supérieur, élevé et diversifié. Nous essayons de lier l'enseignement supérieur à la recherche scientifique ce que nous avons vu aujourd'hui avec beaucoup de progrès et des équipements qui a une relation directe avec les besoins du développement économique et l'économie en général du pays.

A une question relative aux revendications des étudiants en architecture, l'hôte de Sétif a tenu à indiquer : '' Par rapport à l'architecture, les choses sont d'une évidence frappante. Le diplôme de l'Etat algérien dans la formule actuelle des diplômes qui permet à un algérien de devenir un architecte, c'est le diplôme de master en architecture, qui vient après une licence de trois ans en architecture et un master de deux années dans la même discipline. C'est le nouveau système LMD.

Il y a le diplôme classique d'architecte qui existe, mais qui continue à exister mais dans un seul point de formation. Il y a 25 points de formation en Algérie qui font de l'architecture. Il y a un seul point qui est à Alger qui continue à faire les deux.

Il fait le nouveau diplôme et l'ancien qui est le diplôme d'architecte. Pour être architecte en Algérie, je le dis et je le répète, il faut avoir un diplôme de l'Etat algérien et qui s'appelle master en architecture. C'est clair pour tout le monde.

On est train de corriger le texte de 1998 où le master n'existait pas encore''. Interrogé sur les enseignements qu'il a tiré de cette visite, M. Mebarki souligne : ''On a eu la visite de chantiers et de nombreuses infrastructures nouvelles de la recherche scientifique et du développement technologique.

Cette relation qui doit être très liée entre la recherche scientifique et l'enseignement supérieur intervient dans le cadre de la réforme du système pour répondre aussi aux besoins de l'économie nationale et de son développement.

Il y a aussi des moyens d'irrigation qui sont importants, il faudrait peut-être réfléchir à développer à créer une école nationale supérieure dans ce domaine d'autant qu'il y a à Sétif des moyens d'encadrement dans ces disciplines qui sont de valeur et qu'on peut répondre aux deux critères pour développer une école qui un environnement socio-économique favorable et un encadrement de qualité''.
 

 

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