Les voies et moyens de sauvegarde du patrimoine matériel national bâti en terre focalisent les travaux de journées de formation sur l’architecture de terre, qui se sont poursuivies vendredi à Timimoune (Adrar).
Initiées par le centre algérien du patrimoine culturel bâti en terre, ces journées visent à faire connaitre et former sur les techniques de préservation de ce type de patrimoine ancien de la région, en tant qu’élément du patrimoine matériel en parfaite harmonie avec l’environnement, a indiqué la directrice du Centre, Yasmine Terki.
Elles ont aussi pour objectifs de promouvoir ce genre architectural très répandu dans le Sud en général, et dans la wilaya d’Adrar en particulier, et à valoriser les matériaux entrant dans sa réalisation, a-t-elle signalé.
Cette manifestation, qu’abrite l’institut agricole méditerranéen de Timimoune jusqu’à la mi-décembre, se tient, en présence de représentants de plusieurs secteurs partenaires et associations activant dans le segment de l’urbanisme et de la construction, sous forme d’ateliers de travail et de recherche encadrés par des spécialistes et devant être sanctionnés par des rapports sur la situation du patrimoine architectural et les voies de sa sauvegarde, a-t-elle ajouté.
La wilaya d’Adrar est réputée pour ses ksour anciens, plus de 460, dont la majorité des bâtisses est conçue en terre, dans un style architectural typique très harmonieux.
