En janvier 2014, la Cour criminelle d’Alger a eu à statuer une affaire de meurtre, un jeune homme assassine froidement son voisin. La Cour l’a condamné à une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire sur son jeune voisin.
Les faits pour lesquels avait comparu l’accusé, Bachir, âgé de 35 ans, remontant au 21 septembre 2012, celui-ci avait rendu visite à la victime Amine, son jeune voisin de 26 ans. Les deux hommes parlent de tout et de rien, rien ne laissait présager que Bachir conduirait sa victime vers un piège d’où elle n’en sortirait pas vivante.
Bachir, l’esprit englué dans les remugles de la drogue, il lui ordonne de se déshabiller, il refuse, tente alors d’abuser d’Amine.
Animé d’une colère aveugle, Bachir tire un couteau et assènera à Amine plusieurs coups dans le ventre. Eventré, il gît dans une mare de sang. Bachir sera arrêté et traduit devant la justice. Son procès s’est déroule en janvier 2014, Bachir présent dans le box des accusés, au questions du président du tribunal, il répondait calmement, ce dernier ne nie pas les faits retenus contre lui. « J’étais sous l’effet de la drogue et je ne savais pas ce que je faisais, je ne voulais pas le tuer, je vous jure que c’est la vérité.»
Le représentant du ministère public relate les faits contenus dans le dossier et met l’accent sur la gravité des faits, il requiert la peine de 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre du coupable.
L’avocat de la défense demande la clémence du tribunal et plaide les circonstances atténuantes.
Après deux heures de délibération, est revenu avec un verdict lourd : Bachir est condamné à une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
A. Ferrag
