La sur-stimulation des sportifs à l'approche des compétitions peut influer négativement sur la performance des athlètes, selon une étude publiée par l'ancien joueur algérien de tennis, Camel Fouad Boudjemline, qui est plutôt favorable à une «attitude positive» combinée à une bonne gestion des émotions.
«La sur-stimulation peut avoir des répercussions très néfastes, chez le sportif, telles la peur et la fatigue rapide», estime Boudjemline dans un ouvrage consacré à la préparation mentale (sophrologie).
L'auteur, diplômé de la Faculté européenne de sophrologie de Paris, s'attarde sur les bienfaits de la préparation générale, «spécifique et précompétitive» durant laquelle l'athlète doit effectuer «un sérieux travail de relaxation pour être prêt le jour J».
La gestion du stress est primordiale, selon Boumedjline qui a indiqué à l'APS que «les gens, avant chaque compétition, disent que le mieux préparé physiquement et psychologiquement l'emportera, mais l'aspect mental est souvent négligé dans le sport».
Dans son ouvrage de 82 pages, Boudjemline évoque, à titre d'exemple la préparation mentale chez le joueur de tennis, et souligne l'importance de développer «une attitude positive» combinée à une bonne gestion des émotions. L'auteur met en relief à cet effet le «lien fort» entre l'émotion, l'énergie, la stimulation et la performance.
L'auteur aborde aussi dans son ouvrage le phénomène de la «sur-stimulation» et ses répercussions très néfastes telles la peur et la fatigue rapide. Il donne six recommandations pour éviter aux athlètes de souffrir de la surstimulation dont «le ralentissement délibéré du rythme respiratoire et des mouvements sur le terrain».
Le dernier chapitre du livre a été réservé aux techniques de relaxation avec statistiques et tableaux indicatifs. Boudjemline a consacré un large espace de son livre au tennis, discipline qu'il a pratiquée, prenant part en tant que joueur à la coupe Davis.
