Le documentaire algérien "Les cinéastes de la liberté" de Saïd Mehdaoui a ouvert à Mila les deuxièmes journées nationales du film documentaire qui se tiennent à la maison de la culture Moubarek El Mili jusqu’à jeudi prochain.
En dépit d’une faible participation du public à cette rencontre qui a regroupé des participants venus de seize (16) wilayas du pays, les présents ont considéré que cette manifestation "valorise le rôle des documentaires filmés dans l’illustration de l’actualité et des évènements importants".
Le documentaire de Mehdaoui d’une durée de 70 minutes, évoque plusieurs figures du cinéma algérien qui s’étaient rangés aux côtés de la Révolution algérienne en participant au combat libérateur par le son et l’image.
Le film dresse les portraits des réalisateurs Djamel Tchanderli, René Vautier, Mohamed-Lakhdar Hamina et Ahmed Rachedi qui ont mis, a-t-on souligné, la caméra au service de la cause du peuple en lutte contre le colonisateur.
Cette manifestation met en lice 18 films documentaires. Les journées seront ponctuées par la désignation du meilleur film, de la meilleure photo et du meilleur scénario. La première soirée de lundi, marquée par un hommage aux jeunes réalisateurs Abdennour Chellouche et Abdelbaki, a donné lieu à la projection de six courts métrages dont "La solidarité au village de Bouaoun", de Djamel Bacha (Tizi- Ouzou), "Hassan Belkired" d’Idriss Kidah (Sétif) et "Kissat Aadassa" d’Imane Senoussi (Mostaganem).
Le programme des journées prévoit également des conférences sur le cinéma algérien, ainsi que l’animation de deux ateliers artistiques.
