Le représentant de l'Algérie en particulier et de l'Afrique en général, à savoir l'ES Sétif, rencontrera cet après- midi affrontera La formation néo-zélandaise, Auckland City, à partir de 17h00 au stade Moulay Abdellah (17h00, heures algériennes) pour le compte des quarts de finale de la Coupe du monde des clubs qui se déroule depuis mercredi dernier au Maroc.
Les Sétifiens, champion d'Afrique en titre, qui se retrouvent pour la première fois dans cette Coupe du monde des clubs sont décidés à se qualifier aux demi-finales aux dépens des Néo-Zélandais qui viennent de se qualifier en battant l'équipe marocaine du MA Tetouan (0-0, tab 4-3) en match barrage disputé au stade Moulay Abdellah de Rabat en ouverture de cette compétition mercredi dernier.
D'ailleurs, lors de ce match, le coach de l'Entente de Sétif, Kheireddine Madoui, a assisté à ce match pour superviser les deux formations. Ainsi, donc le staff technique de l'Entente de Sétif sait bien à quoi s'en tenir devant cette formation de la Nouvelle-Zélande bien modeste.
En effet, les spécialistes ont bien remarqué lors du match des Néo-Zélandais mercredi dernier, a montré un visage bien modeste. Seulement, cela n'empêche pas le coach de Sétif d'être très prudent en déclarant qu' »il ne faut surtout pas sous-estimer l'adversaire.
Nous prendrons très au sérieux le champion d'Océanie qui participe à cette compétition pour la sixième fois de son histoire et la quatrième de suite.Or, cette fois-ci, le représentant de la Nouvelle-Zélande est bien parvenu à vaincre le signe indien qui l'a poursuivi pendant leurs trois dernières participations, en parvenant enfin à passer le stade du premier tour.
Ce qui motive donc les joueurs pour aller au bout de leur rêve. "Quand on se qualifie aux tirs au but, il y a de quoi y croire encore", a commenté en conférence de presse le patron technique d'Auckland, un club fondé il y a seulement dix ans.
"Lors de nos dernières participations, nous étions un peu naïfs, ce qui nous a coûté chaque fois l'élimination dès le premier match. C'est le cas de le dire pour la précédente édition lorsque nous avions perdu contre les Marocains du Raja Casablanca (2-1), alors que nous avions largement la possibilité de l'emporter", a justifié le technicien espagnol.
Revigorés par le fait d'avoir réussi à damer le pion au représentant du pays hôte devant plus de 35.000 supporters le motive à poursuivre l'aventure et surtout à atteindre son premier objectif, celui d'attirer enfin le regard du monde du football et le pousser à s'intéresser à lui, ainsi qu'à la Confédération à laquelle il est affilié.
De son côté, l'ES Sétif qui est pour la première fois représente l'Algérie dans ce Mondialito rêve de représenter dignement le pays et l'Afrique en général. Mieux encore, les joueurs de l'Entente de Sétif sont unanimes à déclarer qu'ils rêvent de rencontrer le Réal Madrid en finale.
Dans ce match donc, le coach Kheireddine Madoui n'a pas besoin de motiver ses joueurs. Les joueurs de Madoui se sont préparés pour ce ma tch depuis mardi dernier, jour de leur arrivée au Maroc. Madoui estime d'ailleurs :"Il est vrai que nous allons être plus frais que l'adversaire sur le plan physique, mais cela risque de ne pas nous suffire afin de faire la différence" tout en insistant sur la nécessité pour son équipe d'imposer son jeu sur l'adversaire.
A propos du onze appelé à entamer la partie, l'entraîneur Medoui qu'il a en tête 90% l'équipe type précisant que sa décision finale à ce sujet sera prise quelques heures avant le match qu'abritera le stade Moulay-Abdellah de Rabat à partir de 17h00 (heures algériennes).
Le groupe sétifien vit un véritable conte de fées, et veut donc faire durer le plaisir pour arriver au stade de la finale et terminer en apothéose l'année 2014 en affrontant le favori en puissance pour le sacre le Real Madrid.
"C'est notre rêve à nous tous", reconnaît du reste le vice-capitaine de l'ESS, Mohamed Lagraâ, estimant que la participation du champion d'Europe en titre dans cette compétition est un "stimulant supplémentaire" pour ses coéquipiers et lui dans cette compétition. Sans autre commentaire faut-il bien l'admettre...
