Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), Abdoulaye Bathily, s'est déclaré vivement préoccupé par les développements de la situation socio-politique et sécuritaire au Gabon.
Dans un communiqué de l'UNOCA publié vendredi à Libreville, M. Bathily «réitère l'appel au calme et au dialogue» qu'il a lancé le 18 novembre.
«Il est important que le pouvoir et l'opposition se parlent pour trouver un consensus sur la manière d'organiser, ensemble, les réformes nécessaires à la préservation de la paix sociale et de la stabilité au Gabon», a souligné M. Bathily. M. Bathily a engagé ces derniers jours d'intenses consultations avec les différentes parties prenantes pour les encourager à poser des actes allant dans ce sens, indique le communiqué.
«J'appelle les uns et les autres, à tous les niveaux, à faire preuve de retenue, à rejeter le recours à la violence et aux discours d'exclusion comme modes de gestion des désaccords politiques», a-t-il déclaré, face à la persistance des tensions observées depuis l'annonce de la tenue, ce samedi à Libreville, d'un meeting du Front de l'opposition pour l'alternance.
«Je rappelle l'urgence d'un dialogue entre le gouvernement et l' opposition pour trouver, dans les meilleurs délais, une solution pacifique à l'impasse actuelle», a affirmé le chef de l'UNOCA.
Il a souhaité que tout soit mis en oeuvre pour «éviter que le Gabon bascule dans une crise profonde susceptible de fragiliser davantage une sous-région Afrique centrale déjà en proie à de nombreux conflits et menaces qui freinent son développement et son intégration».
