C’est dans une ambiance familière et joviale comme à son accoutumée que le grand chanteur Farid Ferragui a organisé une conférence de presse samedi dernier au niveau de la petite salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou.
Devant une assistance composée essentiellement d’artistes et de journalistes Farid dira qu’il retrouvait avec plaisir et nostalgie son ancienne corporation étant journaliste de formation. Durant plus d’une heure, l’artiste a su captivé l’attention des présents tout en exprimant sa joie d’être parmi l’assistance. Il est vrai que la simplicité de cet artiste est pour quelque chose dans sa grandeur. Son art et sa poésie en ont fait le reste.
L’on saura d’ailleurs que Farid Ferragui s’apprêtait à animer deux grands galas à la maison de la culture Mouloud Farid qui fera savoir par ailleurs qu’il est en train de rédiger ses mémoires dont il ne révélera pas la date de parution. ‘Je me donne le temps qu’il faut tout en cherchant une personne qui maîtrise la langue pour m’aider » reconnaît-il modestement.
Le chanteur plaidera aussi pour que l’Etat et également le privé débloquent les financements qu’il faut afin de promouvoir la culture. Ce n’est pas pour rien que la chanson anglo-saxonne est actuellement classée universelle. Toutes les cultures sont universelles du moment qu’elles évoluent dans le même monde. Le monde de l’art est aussi fait de rapport de force.
Toutes les musiques du monde peuvent être universelles pour peu que les gouvernements mettent les moyens.
Le privé doit investir dans le monde de la culture en construisant à titre d’exemple des salles de spectacle, a affirmé le chanteur qui a jugé que les artistes à faire le constat de la situation de leur pays sans pour autant oublier qu’ils chantent pour un public plus large qu’un parti politique.
Farid ferragui : La bonne note…
Par ailleurs, au côté de Farid Ferragui, un autre ténor de la chanson kabyle à texte s’apprête à sortir son album au grand bonheur des mélomanes et des amoureux de la poésie ruisselante des temps lointains où la langue kabyle gardait encore sa pureté.
Les disquaires pourront vendre à partir d’aujourd’hui 22 décembre le dernier album de Zedek Mouloud dont les sorties sont toujours attendues par un très large public.
Il est vrai que l’artiste a su captivé toutes les générations par son verbe incisif, authentique mais qui décrit avec une précision étonnante les profondeurs de l’âme et de son pays.
