L’Union sportive el-biaroise (USEB) a organisé une exhibition de judo et kung-fu au profit d'enfants handicapés, hospitalisés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Ben Aknoun (Alger).
Cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des personnes handicapées mais aussi dans les différentes activités établies par la direction de l’hôpital.
Les démonstrations de judo et de kung-fu ont été effectuées lundi par les athlètes (filles et garçons) de l’école de l’USEB, sollicitée par l’APC d’El-Biar pour faire oublier, le temps d'une journée, aux enfants atteints d’un handicap physique, leur maladie.
«C’est une louable initiative de la part de l’association des activités de loisirs pour les enfants hospitalisés au CHU de Ben Aknoun qui nous a donné la possibilité de partager le chagrin de ces enfants, atteints d’un handicap physique», a indiqué à l'APS le président de l’USEB, Abderrahmane Bouzid.
Rehaussée par la présence des responsables de l’hôpital de Ben Aknoun et de l’APC d’El-Biar, la rencontre a permis aux jeunes issus de l’école de judo et de kung-fu de l’USEB, d’effectuer des démonstrations sur les techniques de base de ces deux disciplines, avant de se mêler avec les enfants handicapés de l’hôpital, dans une joie indescriptible.
«Cette opération s’inscrit dans le cadre de la promotion de la culture sportive chez nos malades. Actuellement, devant l’impossibilité de les emmener dans une salle sportive pour voir des shows sportifs, on a voulu cette fois-ci, ramener le spectacle jusqu’à eux et essayer de donner un peu de joie à ces enfants, cloués sur une chaise ou un lit», a expliqué la présidente de l’association, Mme Ouali qui compte perpétuer ce genre de rencontres entre enfants sportifs et autres handicapés.
La demi-journée (lundi après-midi) a pris fin avec la prise de photos pour immortaliser ces moments entre les acteurs de cette rencontre et la distribution de cadeaux, médailles et diplômes de participation à ces exhibitions.
«Nos enfants sont très honorés et heureux de partager le chagrin de ces handicapés et se prendre en photo avec eux, en guise de souvenir, et comptent même revenir s’ils sont encore sollicités», a conclu le président de l’USEB.
