L’affaire qu’a jugée le tribunal d’Alger, en ce mois de janvier 2014, s’est déroulée dans la région de Kouba, le prévenu, Salim, 31 ans, est accusé d’avoir assassiné son père. Salim, ne supportant plus les humiliations et les violences subie par sa malheureuse mère, met fin a la vie de son père.
Une dispute éclate entre les deux époux. Fou de rage Salim se dirige vers la cuisine et revient muni d’un couteau et assène violement plusieurs coup à son père qui décède sur le coup. Quelques heures plus tard, l’assassin est arrêté, ce dernier ne nie pas les faits retenu contre lui. Lors de sa comparution en ce mois de janvier, l’accusé a déclaré a la barre : Monsieur le président je ne savais pas ce que je faisais, je ne voulais pas le tuer.
Le juge rappelle au prévenu la gravité de son acte.L’avocat de la partie civile insista sur le fait que le mis en cause avait arraché la vie à son père, l’accusé est un danger public, il a commis le plus grave des délits, cet homme est assassin, il ne mérite aucune clémence, nous ne pouvons en aucun cas lui accorder des circonstances atténuantes. Il requiert à l’encontre de l’accusé la prison à perpétuité.
Auparavant, pour son dernier mot, le prévenu avait sollicité la cour d’être clémence à son égard.
L’avocat de la défense sollicite la clémence de la cour, il demande des circonstances atténuantes envers son client. Au terme des délibérations, la cour revient afin de rendre son verdict : Salim se voit condamné à 16 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire.
