L’action syndicale de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), aux plans national et international, ainsi que son rôle joué depuis sa création en 1956 dans la défense des droits des travailleurs, ont été salués dimanche à Alger au premier jour du 12e Congrès de l’Union, placé sous le thème «Paix, justice et solidarité».
Les défis socio-économiques relevés par l’UGTA, sa contribution à la préservation des acquis sociaux des travailleurs algériens, son savoir-faire dans le domaine de la formation dans l’action syndicale et sa protection de l’économie nationale, ont été évoqués et salués par les participants au 12e Congrès dont les travaux s’étaleront sur trois jours.
Une représentante du directeur du Bureau international du travail (BIT) de la région Mena, a souligné que l’UGTA représentait un «partenaire important» pour le BIT, saluant le parcours historique de l’organisation syndicale algérienne qui a été créée dans un contexte marqué par une oppression et des inégalités de la part de l’administration française coloniale à l’égard des travailleurs algériens.
Elle a souligné que l’UGTA qui représente un «acteur actif au plan national et international, a réussi à relever des défis socio-économiques depuis sa création», en rendant hommage au rôle qu’elle a joué pour arracher des acquis sociaux au profit des travailleurs.
Pour sa part, le représentant de l’Organisation de l'unité syndicale africaine (Ousa), Diallo Abdoulaye Lélouma, a exprimé, d’abord, son respect et sa considération envers l’Algérie pour son histoire, sa diplomatie, sa politique économique et son organisation syndicale.
«L’UGTA restera toujours cette organisation syndicale algérienne la plus combattante et qui a £uvré sans relâche pour la défense des droits des travailleurs algériens et même africains», a indiqué M. Diallo, ajoutant que «l’Algérie c’est la terre de la résistance, de la lutte des causes justes et pour les droits syndicaux des travailleurs».
Il a tenu à saluer l’esprit de «solidarité panafricaine» qui caractérise l’£uvre et le parcours de l’UGTA, tout comme son action syndicale et sociale à l’égard des travailleurs. De son côté, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a évoqué l’»honorable participation» de l’UGTA au combat libérateur contre l’occupant français ainsi que son «combat au côté du peuple algérien et du patronat contre le terrorisme» durant la décennie noire des années 90.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance d’une «solidarité entre l’ensemble des acteurs économiques et sociaux» et d’un «partenariat national entre les secteurs public et privé» pour «porter un nouveau souffle à l’économie nationale» face à la chute des prix des hydrocarbures, soulignant que «le développement de la ressource humaine et du capital humain occupent une place de choix chez les chefs d’entreprises».
