L'Iran a tracé une zone rouge de 40 kilomètres à la frontière avec l'Irak pour déjouer toute tentative d'infiltration sur son sol par l'organisation autoproclamée "Etat islamique (Daech), a indiqué mardi un haut responsable militaire iranien.
L'armée iranienne a mis en garde Daech contre tous mouvements en direction de sa frontière depuis son offensive fulgurante sur le ouest de l'Irak, a déclaré le commandant des forces terrestres de l'armée iranienne, le général de brigade Ahmad-Reza Pourdastan, cité par Press TV.
"Lorsque les terroristes de Daech sont entrés dans l'ouest de l'Irak et étaient proches des frontières iraniennes, les forces terrestres (de l'armée iranienne) étaient prêtes à les éliminer", a affirmé le commandant.
"Nous avons tracé une ligne rouge de 40 kilomètres sur le sol irakien et nous les avons avertis que la réponse de l'Iran serait terrible s'ils la traversaient, a-t-il dit.M. Pourdastan a expliqué que l'armée iranienne est familière des tactiques utilisées par les terroristes et surveille étroitement leurs mouvements en Irak.
Lundi, les médias locaux ont rapporté que la police frontalière iranienne a arrêté trois personnes armées d'explosifs qui tentaient de franchir la frontière du nord-ouest iranien pour rejoindre les éléments de Daech en Irak.
Le chef de la milice Badr et ancien membre du gouvernement irakien, Hadi al-Ameri, a affirmé que le gouvernement de Baghdad serait tombé si l'Iran et son haut-gradé le plus connu, Ghassem Souleimami, n'étaient pas intervenus pour contrer l'offensive de Daech en juin. "S'il n'y avait pas eu la coopération de la République islamique d'Iran et le général Souleimani, nous n'aurions pas aujourd'hui un gouvernement dirigé par Haïdar al-Abadi à Baghdad," a souligné Hadi al-Ameri.
