Le jeune chanteur marocain, Saad Lemdjared a animé vendredi soir à Alger une soirée, durant laquelle il a réussi à conquérir le public, en interprétant ses meilleurs succès ainsi que des célèbres chansons du répertoire musical algérien.
«Le Julio arabe» qui a animé son concert à la Coupole d'Alger, a interprété un florilège de chansons auxquelles le public algérois a complément adhéré, notamment les jeunes qui ont dansé et chanté tout au long de la soirée.
Inaugurant la soirée par l'interprétation de sa chanson phare «Malou Hbibi Malou», Saad a tenu, à cette occasion, à revisiter les succès du défunt Kamel Messaoudi «chemaa» (la bougie) et celui du défunt Cheb Akil «Diroulha laaqal», deux chansons ayant marqué le chanteur marocain.
Accompagné de son propre orchestre et de sa troupe de danseurs, le chanteur marocain à l'expérience musicale encore jeune et à la voix romantique triste, a enchaîné avec d'autres titres dont «limen nechki hali», «Ezine li aatak allah» et «salina salina», couronnant la soirée de son succes de l'été 2014 «Enty baria wahed», qui a enflammé le public.
A la fin de la soirée, Saad Lemdjared a tenu à exprimer son immense joie d'avoir chanté en Algérie devant un public connaisseur et mélomane. Né en 1985 à Rabat, Saad a débuté sa carrière musicale en 2007, en participant à l'émission de concours musical «Super star», diffusée sur une chaîne satellitaire arabe.
Son premier succès est intervenu en 2012 avec la publication de son album «wala Alik» incluant sa chanson phare «Enty baria wahed», ayant fait le bug sur Youtube. La première partie du concert a été animée par le chanteur algérien Adjrad Jugurtha, candidat du programme «Arab Idol», qui a interprété avec brio des classiques de la chanson algérienne dont «Bilahi Ya hamami», «Wahran Wahran», «way thalha», «Acheqt Thifla andaloussia» et autres.
Né en 1992 à Bouira, au sein d'une famille artistique, Adjrad Jugurtha a débuté dans le style chaabi avant d'entrer dans le monde la célébrité en participant à l'émission «Arab Idol» en 2014, se démarquant par sa voie puissante et une haute technicité dans l'interprétation des chansons du patrimoine algérien.
Cette soirée, organisée par plusieurs agences privées, a duré plus de quatre heures et a été marquée par plusieurs interruptions techniques, outre la cherté des tickets, d'autant que ces artistes sont de jeunes chanteurs et non d'immenses stars de la chanson mondiale, a estimé un spectateur présent à cette soirée.
