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La classe politique dénonce les tentatives de déstabilisation du pays

Publié par Walid B. le 10-01-2015, 18h47 | 24
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Les tentatives visant la déstabilisation du pays en cette conjoncture marquée par de nombreux enjeux et défis, ont été unanimement dénoncées par la classe politique, à commencer par les deux premières forces politiques dans le pays,  le FLN et le RND.

Ainsi, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, n'a pas manqué l'occasion de la tenue du Conseil national de son parti pour dénoncer les parties qui menacent d'investir la rue et qui « sèment le doute dans la légitimité des institutions élues conformément à la Constitution ».

Ces parties, dira-t-il, «se dressent contre la volonté du peuple et nient son libre choix exprimé à l’élection présidentielle du 17 avril 2014 dans l'intention de pousser l'Algérie vers l'inconnu».

Bensalah n'omet pas de préciser que l'appel à investir la rue « provient de ceux qui sont dans l'incapacité de convaincre le peuple de leurs choix et d'adopter leurs propositions», estimant que le fait de porter atteinte publiquement à l'Etat et à ses symboles et à ses guides historiques est un «comportement loin des normes politiques et un dérapage politique grave».

Le premier responsable du RND a, en outre, affirmé que le principe du dialogue dans toutes les questions est le moyen le « plus sûr » pour préserver les acquis du pays réalisés dans des différents domaines.

Bensalah a, à cet égard, ajouté que la politique algérienne « se poursuivra dans ce sens, car elle véhicule des approches effectives à même de sortir le pays de la dépendance des institutions financières étrangères, d'améliorer le climat des investissements, de consolider l'Etat de droit et de faire face aux défis sécuritaires, dus à la situation prévalant dans certains pays voisins».

Par ailleurs, il a dénoncé le discours politique « dépourvu d'objectivité de certaines parties et qui ne tient pas compte des réalisations enregistrées par l'Algérie dans des différents domaines».

Abordant la révision de la Constitution, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le patron du RND a réaffirmé la disponibilité et la détermination de son parti à faire réussir ce projet,  ajoutant que la prochaine constitution «couronnera les réformes politiques entamées depuis quelques années et qui ont permis à l'Algérie d'instaurer la stabilité, de booster son développement socio-économique, de renforcer ses acquis démocratiques et de recouvrer sa place dans le concert des nations».

Dans le même ordre d'idées, le FLN avait souligné par la voix de son secrétaire général Amar Saadani, la nécessité d'œuvrer à la préservation de la stabilité du pays et de la souveraineté nationale.

Il a également appelé toute la classe politique et les cadres du pays à un débat national « franc et sincère» pour "protéger l'Algérie contre le complot ourdi qui se trame par des pays étrangers, visant à la soumettre économiquement à travers la baisse du prix du pétrole, après avoir échoué à le faire militairement avec les soulèvements dits du « printemps arabe », qui, a-t-il dit « n'ont ramené que guerre et désolation ».

Selon le SG du FLN, « Aujourd'hui, c'est une guerre économique qui est menée contre notre pays à travers la baisse anormale des prix du pétrole ». Pour plusieurs autres formations politiques, « ceux partis qui appellent à une élection présidentielle anticipée, utilisent des manœuvres politiques pour introduire l'Algérie dans une impasse dangereuse », assurant que « le poste de président de la République est occupé et M. Abdelaziz Bouteflika assume convenablement son rôle ».

Ils ont souligné que ces partis de l'opposition « ont le droit d'activer et d'exprimer leurs opinions en toute liberté, mais ne doivent pas dépasser les limites menaçant la sécurité et la stabilité du pays ».
Ils ont également dénoncé toutes les formes d'ingérence étrangère dans les affaires du pays, appelant les pays qui cherchent cette ingérence à respecter la souveraineté de l'Algérie.

Pour ce faire, de nombreux partis ont appelé le pouvoir à ouvrir un dialogue politique global regroupant toutes les composantes de la scène nationale, y compris l'opposition, pour parvenir à une charte politique qui sera le projet garant d'une Algérie forte et sécurisée.

 

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