Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a édité une charte de thèse de doctorat responsabilisant les partenaires et défissant leurs droits et devoirs, selon le document dont l'APS a obtenu samedi, une copie.
Cette charte constitue un «code de référence» et formalise l'accord conclu entre le doctorant, le directeur de thèse, le président du Comité de formation doctorale et le directeur du Laboratoire de soutien à la formation, a-t-on expliqué.
Le document définit la formation doctorale, qui permet notamment l'acquisition de compétence scientifique de «haut niveau» et dont la période est considérée comme «une expérience professionnelle» dans le secteur de l'Enseignement supérieur.
Y sont en outre, évoqués le sujet de la thèse, le nom de son directeur et le laboratoire d'accueil, le choix du sujet et les conditions de travail nécessaires à l'avancement et au déroulement de la formation doctorale.
Il précise également, la durée normale d'une thèse de doctorat (3 ans), pouvant être prolongée d'une à deux années, sur dérogation exceptionnelle du chef d'établissement, ainsi que son suivi par le Comité de formation.
Le document fixe par ailleurs, les devoirs du doctorant notamment, en matière de publications, de communications, d'inscriptions et de soutenance de thèse, ainsi que de confidentialité.La charte codifie par ailleurs, la relation entre le doctorant et le son directeur de thèse en matière de conflit et de médiation, ainsi que la mission dévolue à chaque partie.
