La sortie médiatique du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient à point nommé pour mettre fin à toutes les spéculations et manipulations provoquées par une désinformation à grande échelle.
Dans ses déclarations, il s'est voulu rassurant en apportant davantage de sérénité aux Algériens, ébranlés par l'intox de certaines parties spécialisées dans l'amplification des mauvaises nouvelles.
La chute des prix du pétrole et la polémique qui s'en est suivie notamment celle concernant le gaz de schiste, sont autant de thèmes évoqués avec un malin plaisir par ceux qui sont passés spécialistes dans l'annonce des mauvaises nouvelles pour les Algériens.
A ceux qui parlent d'austérité, Sellal a rétorqué en évoquant la rationalisation des dépenses sans pour autant remettre en cause la politique sociale de l'Etat et les projets socio-économiques lancés dans le cadre du plan quinquennal. En somme, avec un langage réaliste, clair net et précis, le Premier ministre a cloué le bec à tous ceux qui tentent, à chaque fois, de polluer la vie des Algériens.
La chute des prix du pétrole a donné libre cours à toutes les rumeurs. Aucun secteur n'a été épargné. Ceux qui ont bénéficié des différents dispositifs d'emploi de jeunes ont été victimes de cette intox puisqu'on leur fait croire que l'Etat allait revoir sa politique d'emploi des jeunes. En ce sens, ceux qui ambitionnaient de lancer des projets dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) ont fait les frais de cette désinformation.
Or, le Premier ministre a rassuré que le dispositif ANSEJ est non seulement maintenu, mais il a été renforcé dans la loi de finances de 2015. Il en est de même pour le recrutement dans les secteurs stratégiques, dans la mesure où l'Etat n'a prévu aucune restriction.
Il en est de même pour la réalisation des projets de développement socio-économique, notamment ceux relatifs aux infrastructures de base, à savoir le logement, la santé, l'éducation nationale, l'électrification, l'alimentation en eau potable et les raccordements des ménages en gaz de ville, pour ne citer que ces exemples.
Le Premier ministre a également apporté des clarifications de taille concernant le gaz de schiste dans la mesure où il a expliqué qu'il ne s'agit pas de l'exploitation de cette énergie, mais de son exploration. Il faut reconnaître que la différence est de taille, d'autant plus que l'exploitation du gaz de schiste exige l'aval du Conseil des ministres. En d'autres termes, cela relève d'une décision du président de la République !
Cela pour dire que tout ce qui est rapporté au sujet du gaz de schiste n'est que rumeur et manipulation car aucune décision n'a été prise pour l'exploitation de cette énergie. En somme, la sortie médiatique de Sellal aura permis de dissiper les doutes et les amalgames et lever toute équivoque. Le reste n'est que désinformation !
