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Hier, à Tizi Ouzou : Me Haroun appelle la classe politique à s’entendre sur un «minimum commun» pour préserver l’Algérie

Publié par DK News le 24-01-2015, 19h04 | 51
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L’ancien membre du Haut Comité d’Etat (HCE), Me Ali Haroun, a appelé samedi à Tizi-Ouzou la classe politique à s’entendre sur un «minimum commun» pour, a-t-il dit, «préserver l’avenir de l’Algérie».

Intervenant lors d’une conférence-débat pour la promotion de son dernier livre «Le Rempart», Me Haroun a estimé que «la majorité doit s’entendre sur un minimum commun, sur ce qui est important, afin de préserver l’avenir de notre pays».

«Ce minimum commun est l’unité du territoire, l’identité nationale et le passé de l’Algérie, qui sont des questions fondamentales sur lesquelles on doit être d’accord», a-t-il soutenu, insistant sur le fait que «l’avenir du pays et l’intérêt commun doivent être placés au-dessus de toute autre considération».

«Ce qui nous unit est beaucoup plus important que ce qui nous divise, celui-ci étant accessoire, on doit le dépasser», a-t-il observé. Evoquant des «difficultés» auxquelles fait face actuellement l’Algérie, il a appelé à «trouver des solutions aux situations difficiles entre Algériens et loin de toute forme de violence». «Chaque idée différente doit être considérée comme un plus qui nous pousse à nous remettre en question», a-t-il dit.

A cette tire, l'ancien moudjahid a plaidé en faveur d’une «coordination minimale entre les différentes façons de penser l’Algérie pour faire face aux difficultés actuelles et préserver les principes fondamentaux, inspirés de Novembre 54, qui fondent l’Etat algérien, à savoir son caractère républicain, démocratique et social».

«Ce sont ces principes qui se sont retrouvés menacés durant la crise de 1990 lorsque l’ex- Front Islamique du Salut (FIS-dissous) avait pris la majorité des communes aux élections municipales», a-t-il affirmé, car, selon lui, «le projet d’instauration d’un Etat islamique est à l’opposé des principes de Novembre 54».

Rendant hommage à ceux qui ont accepté de prendre leurs responsabilités lors de la décennie noire, à l’exemple de Mohamed Boudiaf et de Ali Kafi, «à un moment où être au pouvoir n’était ni une sinécure ni un privilège, mais une question d’amour de la patrie», le conférencier a indiqué que «si l’Algérie s’en est sortie après dix ans de terrorisme, c’est grâce à un peuple conscient et solidaire dans sa conviction de préserver l’unité nationale et l’intérêt du pays». «Il y aura toujours des c£urs qui vont battre pour ce pays», a-t-il assuré.
 

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