Le vice-représentant permanent chinois aux Nations Unies, Wang Min, a jugé nécessaire de «mieux protéger» les femmes et les filles dans les régions en conflit afin de promouvoir la paix et le développement, a rapporté samedi l'agence de presse Chine nouvelle.
«Les femmes et les filles sont souvent les plus grandes victimes de conflits régionaux, de violence, d'attaques terroristes et de crimes transfrontaliers, et constituent le groupe le plus vulnérable lors de telles attaques», a affirmé vendredi M. Wang lors d'un débat ouvert du Conseil de sécurité sur le sujet.
«La communauté internationale devrait attacher une grande importance à la protection globale des droits des femmes et des filles, et se coordonner et coopérer étroitement pour avoir un impact», a proposé M. Wang, avant de mettre l'accent sur l'importance d'en identifier les problèmes à la source.
«La communauté internationale devrait prendre des mesures pratiques et efficaces pour promouvoir le processus politique et réaliser la réconciliation nationale, tout en s'efforçant d'empêcher les femmes et les filles d'être touchées dans les zones en conflit», a-t-il souligné.
Il a également exhorté les parties en conflit à «déployer des efforts pour améliorer le développement économique et social national, promouvoir l'égalité des genres ainsi que l'autonomisation des femmes et des filles».L'émissaire chinois a en outre appelé à la participation complète des femmes dans la prise de décisions et à leurs droits égaux en matière d'éducation, de santé et d'emploi.
«Les Nations Unies devraient rechercher plus de moyens efficaces pour améliorer la promotion des droits des femmes et des filles et la mise en œuvre globale de la Déclaration de Beijing et de la Plate-forme pour l'action adoptées en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes», a ajouté M. Wang, avant de souligner que la Chine est prête à «travailler avec la communauté internationale pour atteindre cet objectif».
