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Financement de l'économie algérienne : la nouvelle orientation des pouvoirs publics pourrait favoriser l'investissement

Publié par dknews le 31-01-2015, 18h18 | 66
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L'économie algérienne est confrontée à l'enjeu d'assurer ses équilibres financiers et de diversifier ses sources de revenus, largement dominées par les recettes d'exportation des hydrocarbures dans un contexte marqué par la baisse des prix du pétrole, indique l'agence de presse Reuters.

Selon un article publié par l'agence, les réserves de change de l'Algérie qui avoisinent les 200 milliards de dollars lui permettent d'éviter un choc similaire à celui qui menace le Venezuela, un autre pays de l'Opep, qui risque aujourd’hui de voir son économie s'effondrer, d'après l'agence de notation Moody's.

Toutefois, les autorités algériennes sont contraintes de reporter la réalisation de certains projets dans le secteur du transport ferroviaire, tandis que le projet de la nouvelle aérogare de l'aéroport international d'Alger sera financé par des crédits bancaires dans un souci de diversifier les sources de financement des projets au lieu de se limiter au Trésor public.

En outre, des économistes cités par l'agence ont affirmé que de nouvelles opportunités d'investissement hors hydrocarbures privés et étrangers pourraient s'offrir à l'Algérie permettant ainsi de réduire le recours au budget de l'Etat.

"Il est très important de maintenir les grands équilibres économiques, alors que l'Algérie s'efforce d'attirer plus d'investissements étrangers pour contribuer à augmenter la production de l'énergie qui représente aujourd'hui 60% des revenus de l'Etat", a-t-on souligné.

Dans son analyse de la situation actuelle et des perspectives de l'économie algérienne dans une conjoncture internationale de chute des prix de pétrole qui a perdu plus de 60% de sa valeur depuis juin dernier, l'article rappelle les mesures prises récemment par les pouvoirs publics, notamment celles relatives à la rationalisation des dépenses publiques, le gel du recrutement dans certains secteurs et le financement de certains projets par les banques au lieu du Trésor public.

Cette analyse a également évoqué la prochaine introduction des licences d'importation afin de contribuer à limiter les importations, relevant que les subventions qui coûtent à l'Etat 30% du produit intérieur brut (PIB) du pays et le déficit budgétaire constituent aujourd’hui autant de défis pour l'économie du pays.

Selon l'agence, la situation du pays sur le plan économique est beaucoup mieux comparativement à celle de 1986, lorsque les prix du pétrole avaient fortement chuté sur le marché international. Elle en veut pour preuve, le niveau atteint par les réserves de change dont dispose l'Algérie et qui sont de l'ordre de 185 milliards de dollars et le recul de l'endettement grâce au paiement anticipé de la dette extérieure.

Les pouvoirs publics devraient, à moyen terme, accorder la priorité à la stabilité sociale en se basant sur l'hypothèse que la baisse actuelle des prix du pétrole ne va pas se poursuivre au-delà d'une année ou deux, selon Reuters.

Citant des experts en économie, l'agence a écarté aussi des baisses dans les dépenses destinées aux secteurs sociaux.

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