Economie

La Grèce ne demandera pas une extension du plan d'aide, malgré Berlin

Publié par DK News le 11-02-2015, 17h42 | 18
|

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a assuré mardi soir que son pays «ne demanderait pas d'extension du plan d'aide» à la Grèce quelles que soient les pressions de Berlin.

Il a cependant terminé son discours par l'espoir qu'un accord serait trouvé. (Wolfgang) «Schaüble (le ministre allemand des Finances, ndlr) peut nous le demander de n'importe quelle façon, nous ne demanderons pas d'extension du plan d'aide», a lancé M. Tsipras à la tribune du Parlement, juste avant un vote de confiance des députés, et à la veille d'une réunion cruciale entre ministres des Finances de la zone euro pour discuter de la Grèce.

Il a accusé l'Allemagne de demander à la Grèce «des choses irrationnelles» en lui répétant qu'elle ne peut pas sortir du plan de réforme fixé par la troïka de ses créanciers (UE, BCE, FMI) en échange de prêts de 240 milliards d'euros versés ou promis depuis cinq ans, et qui a mis les Grecs et l'économie grecque sur le flanc.

«Il n'y aura pas de retour en arrière, la Grèce ne peut pas retourner à l'âge des plans de sauvetage et de la soumission» a lancé le Premier ministre, porté au pouvoir par la victoire le 25 janvier de son parti de gauche radicale Syriza.

«Nous respectons le poids économique et politique particulier de certains de nos partenaires qui sont le moteur» de l'Europe, «comme l'Allemagne», a ajouté M. Tsipras. Mais «nous les mettons en garde», a-t-il lancé, «c'est par la persuasion que les grandes puissances conquièrent le pouvoir».

Estimant aussi que les plans de sauvetage des pays les plus touchés par la crise correspondent «au modèle recherché depuis des décennies par les marchés», M. Tsipras a estimé que «ceux qui misent sur la puissance et l'affrontement comprendront qu'ils font une erreur tragique: ils ne blessent pas les faibles, ils se blessent eux-mêmes et ils blessent l'Europe», a-t-il lancé.

M. Tsipras a par ailleurs défendu le plan préparé par son  gouvernement, qui demande seulement «du temps et des facilitations, comme le retour de l'argent que nous doivent les banques centrales, notre argent».

«Nous voulons une solution politique avec les institutions européennes», a assuré M. Tsipras,»pas résoudre une équation insolvable». Il a assuré que l'accord souhaité par la Grèce «respecte les règles budgétaires». «Je suis confiant, nos partenaires de l'UE répondront positivement ànos propositions», a-t-il conclu.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.