
Les autorités de la province du Bandundu, dans l'ouest de la République démocratique du Congo, ont indiqué dimanche avoir abandonné tout espoir de retrouver des survivants parmi la centaine de personnes portées disparues depuis le naufrage jeudi d'une embarcation sur le fleuve Congo.
«Retrouver des rescapés, il ne faut même pas y penser», a déclaré dimanche en fin d'après-midi Jean-Christophe Malela, conseiller en communication du gouverneur du Bandundu, Jean Kamisendu, notant que le naufrage remontait désormais à plus de 72 heures et qu'il s'était produit dans une zone de rapides.
Les secours n'ont encore retrouvé que neuf corps de victimes du drame provoqué jeudi matin par la collision de deux navires au niveau de la ville de Kwamouth, à environ 200 kilomètres au nord-est de Kinshasa, a indiqué M. Malela, précisant qu'on décomptait 42 rescapés.
M. Malela a indiqué que la «baleinière», ainsi que l'on nomme les embarcations surchargées transportant des passagers, avait perdu de la vitesse, son moteur ayant été pris dans un filet de pêche alors qu'elle manoeuvrait avant d'être percutée par un bateau plus gros. «La baleinière a été complètement engloutie», a-t-il dit, sur la foi du témoignage d'un rescapé.
Les opérations de recherche continuent afin de récupérer des corps pour pouvoir les inhumer et d'avoir une idée plus précise du bilan humain de cet accident, alors qu'on ignorait le nombre exact de passagers à bord du bateau naufragé, en l'absence de manifeste rempli au moment du départ. L'autre navire impliqué dans la collision n'a connu aucun dommage humain ou matériel.