En ce mois de février 2015, la cour criminelle d’Alger a eu à examiner un cas d’homicide. Le prévenu Kamel âgé de 42 ans, a eu à répondre de l’assassinat de sa femme Nadia âgé de 39 ans.
Ce jour là, Kamel, qui a sa propre clé, rentre à la maison, des bruits bizarres lui parviennent de la chambre, des bruits qui ne laissent aucun doute sur les moments intimes que se partagent deux êtres.
Le spectacle qui s’offre à ses yeux lui prouve combien il s’est trompé sur sa femme. Il court vers la cuisine s’empare d’un couteau. Aveuglé par la colère, de toutes ses forces il se met à frapper, assénant plusieurs coups de couteau à sa femme. Nadia est morte sur place. Lamant de sa femme prendre la fuite.
Alertée par le voisinage, la police arrive sur les lieux et embarque l’accusé. Auditionné et pressé de questions, Kamel avoue être l’auteur du crime et est mis sous mandat de dépôt par le magistrat.
Kamel comparaît devant la cour criminelle, pour répondre du chef d’inculpation retenu contre lui, à savoir homicide volontaire.
Questionné par le président de la séance, il avoue être l’auteur du crime, il déclare par ailleurs : « Je ne savais pas ce que je faisais, je n’étais plus maître de mes geste, j’étais dans un état second, ma tête me faisait terriblement mal, je lui faisais confiance et elle m’a trahi ».
Prenant la parole, le représentant du ministère public, après une longue reprise des faits tels que rapportés dans l’arrêt du renvoi, requiert 18 ans de réclusion criminelle.
La défense tentera, en vain, dans a plaidoirie de sensibiliser les membres du jury à l’état psychologique défaillant de son mandant et aux souffrances qu’il a endurées, en se basant sur son état au moment du crime, faisant appel à des circonstances atténuantes.
Après de longues délibérations, la cour revient et rend son verdict : Kamel est condamné à 16 ans de réclusion criminelle.
