
Plus que jamais convaincus que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, incarne la stabilité de l’Algérie et garant de son unité nationale, les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile ne cessent de multiplier leurs appels en direction du chef de l’Etat pour qu’il présente sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain.
Il s’agit là, en réalité, qu’une reconnaissance envers celui qui fut l’artisan de la paix et de la réconciliation nationale, une politique ayant permis à l’Algérie de renouer avec la paix et la stabilité après une longue décennie de violence meurtrière.
En effet, après le FLN, le RND, TAJ, le MPA, 26 autres partis sont venus renforcer les rangs bien fournis des formations qui portent leur soutien à la candidature du Président Bouteflika, appelé à poursuivre l’œuvre d’édification du pays qui se décline dans le programme de développement socio-économique, le parachèvement du processus des réformes politiques et la préservation de la paix et de la stabilité, autant d’arguments qui motivent le choix de ces partis politiques.
« Nous avons exprimé la position du RND plus d’une fois et à plusieurs occasions. Nous avons clairement exprimé notre soutien au frère Abdelaziz Bouteflika», avait affirmé le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, ajoutant que «nous avons soutenu et nous continuerons à soutenir le Président Abdelaziz Bouteflika ».Le secrétaire général du RND a souhaité que la prochaine élection présidentielle « soit un espace de pratique démocratique transparente et de compétition loyale, loin de tout dérapage dans le langage ou le comportement ».
Après la convocation du corps électoral et la présentation des programmes des candidats en prélude à la prochaine campagne électorale, « nous souhaitons que le niveau de cette élection soit meilleur et qu’elle soit l’occasion de proposer des programmes et des idées qui reflètent la vision de chaque candidat quant à l’avenir du pays », a-t-il souligné, tout en exprimant la satisfaction de son parti de voir le pays organiser, de façon régulière et dans les délais fixés, cette échéance électorale.
Il a appelé tout un chacun à œuvrer «avec sérieux et responsabilité, à faire de ce rendez-vous électoral une réussite, car celle-ci ne dépend pas uniquement des pouvoirs publics mais également de tous les acteurs politiques sur la scène nationale ».
Le FLN avait, quant à lui, clairement tranché sur ce sujet, en affirmant que son soutien au Président Bouteflika, est « total et indéfectible ».Le secrétaire général du parti, Amar Saâdani, n’a eu de cesse de marteler que Bouteflika est « notre candidat pour la prochaine présidentielle », tout en se disant «convaincu» que le chef de l’Etat «ne tardera pas à annoncer sa candidature ».
Il a expliqué que le choix du FLN est motivé par le bilan «positif» que le Président Bouteflika a réalisé dans tous les domaines depuis son élection en 1999.De son côté, le président de Tajamou Amel El Djazair (Taj), Amar Ghoul, avait indiqué que la prochaine élection présidentielle représente, une opportunité aux Algériens pour faire avorter les complots visant à déstabiliser le pays et réaffirmer leur attachement aux acquis de la réconciliation nationale.
« C’est grâce au processus de la réconciliation nationale, dont l’architecte n’est autre que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, que l’Algérie a retrouvé sa stabilité. Mais, il y a toujours certains opportunistes et aventuriers qui veulent replonger le pays dans l’insécurité », avait-il souligné.
Pour M. Ghoul, le pays « fait face aujourd’hui à des complots divers pour tenter de provoquer un climat de tension dans le cadre de ce qui est appelé le printemps arabe », rappelant que « nous avons longtemps souffert du terrorisme et nous ne voulons plus revivre la même situation. Le peuple algérien saura faire face à ces tentatives malveillantes en optant pour la pérennisation de la réconciliation nationale », a-t-il insisté.
Dans un contexte marqué par de nombreux et multiples défis, l’accent est mis, à présent, sur la stabilité du pays et l’unité nationale, facteur indispensable pour le développement du pays et sans laquelle l’édification d’un Etat fort ne saurait intervenir.Pour de nombreux observateurs de la scène politique nationale, la candidature du Président Bouteflika n’est désormais qu’une simple formalité. Avec un fort dispositif de soutien qui s’est mis en ordre de bataille, il ne reste plus au chef de l’Etat qu’à faire acte de candidature.