La cour criminelle d’Alger a eu à statuer, en ce mois de février 2015, sur une affaire d’agression suivie de meurtre.
Tahar, âgé de 44 ans, sans profession et résidant à Alger, est accusé de meurtre sur la personne de sa voisine Safia âgé de 42 ans.Comme chaque fois il a un manque d’argent destiné la plupart du temps se procurer des psychotropes qu’il prend depuis de longues années.
Safia, a été grièvement blessée par son voisin, la malheureuse a reçu plusieurs coups. Elle gît dans une mare de sang. Tahar prend son sac, le criminel s’enfuit. Les policiers ne tardent pas à l’embarquer. Auditionné et pressé de questions, il avoue être le responsable du crime.
Tahar a comparu devant le tribunal criminel d’Alger pour homicide volontaire. Interrogé par le président de la cour, il maintient qu’il n’avait nullement l’intention de la tuer. « Je ne savais pas ce que je faisais, je ne voulais pas la tuer »Le président ne manquera pas de rappeler le passé de l’accusé, Tahar avait un casier judiciaire bien chargé.
Le représentant du ministère public, après une longue intervention dans laquelle il retrace les faits, désigne Tahar comme le coupable ne fait que les décrire afin de prouver toute la sauvagerie de l’accusé envers sa voisine, et requiert une peine de 20 ans de réclusion criminelle à son encontre.
N’ayant pas d’avocat le barreau lui en a désigné un d’office, mais ce dernier sera absent le jour du procès pour des raisons que nous ignorons.Après les délibérations d’usage, le jury suit le représentant du ministère public et condamne Tahar à 20 ans de réclusion criminelle.
