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Setif : Le ministre des Ressources en eau sur les chantiers des grands transferts hydrauliques : ''La partie ''Est'' livré début 2017...''

Publié par Azzedine Tiouri. le 20-02-2015, 18h21 | 136
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M. Hocine Necib, ministre des Ressources en eau a effectué, jeudi dernier, une visite  d'inspection et de travail dans la wilaya de Sétif, où il s'est enquis des avancées des travaux du chantier de l'important projet des grands transferts hydrauliques des hautes plaines sétifiennes. 

Accompagné du wali, M. Bouderbali Mohamed et du P/APW, le ministre, qui est à sa troisième visite en moins de sept mois, la dernière remonte au 18 septembre, s'est rendu dans la commune d'Ain Sebt, dans la daïra de Béni Aziz, pour s'enquérir une fois de plus, sur l'avancement des travaux de l'ensemble du système des grands transferts hydrauliques qui devra acheminer l'eau depuis le barrage en voie de réalisation à Tabellout, dans la wilaya de Jijel, à travers des conduites et tunnels vers le nouvel ouvrage de Dra Eddis, près d'El Eulma dans la wilaya de Sétif. Cet important projet, indiquera le ministre, sera réceptionné dès le début de l'année prochaine.

Une fois opérationnel, ce projet permettra le transfert de plus de 190 millions de m3 d'eau pour pouvoir alimenter plsu de 750 000 habitants dans 16 localités importantes. Dans le domaine agricole, c'est plus de 20 000 hectares de toute cette région qui seront irrigués. 

Pour ce qui est du système appelé ''Ouest'', le transfert se fera à partir des barrages d'Ighil Emda de Kherrata, dans la wilaya de Bejaia et du barrage en construction de Maouane, situé dans la wilaya Sétif, avec une prévision de stockage de 119 millions de m3.

Les deux systèmes, Est et Ouest, de ce mégaprojet structurant du siècle, est destiné également, nous dit-on, ''à structurer le schéma hydraulique national, qui permettra d'acheminer plus de 300 millions de m3 afin de sécuriser l'approvisionnement en eau potable des populations de la wilaya de Sétif, mais aussi une partie de celles de Mila et de Jijel sans compter l'irrigation de près de 40 000 hectares de terres.

A ces projets, il faudrait y rajouter la pose de plus de 80 km de canalisations pour les transferts et de 8 stations de pompage d'eau de grande capacité.

A chacune de ces visites dans la wilaya de Sétif, le ministre  consacre la majeur partie de son programme aux grands transferts hydrauliques, où il ne  manque pas  de souligner que ''son département ministériel accorde une importance capitale à ce mégaprojet hautement stratégique''.

D'un cout de plus d'un milliard de dollars,  de par son impact qu'il aura à produire à l'avenir sur l'ensemble de la région sur le plan agricole et l'alimentation en eau potable de pas moins de 28 communes de la wilaya de Sétif et plus de 1,5 d'habitants. Une fois mis en service, Il aura un impact certain sur l'amélioration des rendements en agriculture. Il créera 100.000 emplois, dont 36 000 permanents. 

Pour des contraintes techniques, géologiques et topographiques, seuls 4,4 km, sur 13 km du tunnel de Draa Diss ont pu être creusés. Une nouvelle étude a été faite avec une solution alternative de substitution et un procédé plus simple de conduites, ''ce qui permettra, a indiqué le ministre, un gain de temps et d'argent''.  

Il est entendu, qu'une fois tous ces projets achevés, le système ouest en 2015, après la construction et l'équipement d'une station de traitement, et celui de l'Est en 2017, il n'est pas impossible que les villes de Sétif et El Eulma seront desservies en eau potable, pourquoi pas en H24.

C'est d'ailleurs l'un des objectifs de ces grands transferts, tout en mettant aussi en ligne de mire l'amélioration de la situation agricole. Sétif étant une wilaya avant tout à vocation agricole, notamment céréalière.  

Dans une déclaration à la presse à l'issue de sa visite, l'hôte de Sétif a souligné toute l'importance de ce mégaprojet en déclarant :'' Ce projet fait partie de l'un des plus importants systèmes structurants du plan national de l'hydraulique.

Les deux systèmes, Est et Ouest de Sétif, permettront annuellement le transfert de plus de 300 millions de m3, cela veut dire que l'on transférera des eaux des zones pluvieuses vers celles où la pluviométrie n'excède pas les 400 millimètres par an''.

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