Le gouverneur de la Banque de Grèce Yannis Stournaras a considéré jeudi que les problèmes restant à régler dans le pays étaient «relativement peu nombreux» comparé à ce qui a été accompli au cours des précédentes années.
«Au cours des dernières années, nous avons parcouru un chemin très difficile, avec un coût élevé pour l'ensemble de la société grecque: si nous pouvons régler les problèmes relativement peu nombreux encore en suspens pour compléter la première phase de l'effort lancé en 2010, nous serons alors en mesure de passer à la phase suivante (...)» et à une «croissance rapide», a prédit M. Stournaras lors d'un discours devant les actionnaires de la banque centrale, à l'occasion de la présentation du rapport annuel de celle-ci.
M. Stournaras a aussi noté que «la cohésion sociale a été érodée par la crise». Il a observé que «les priorités» des politiques à mener «devraient être orientées vers la réduction du chômage et (la correction des) inégalités dans la répartition du fardeau de l'effort d'ajustement» demandé à la Grèce par ses créanciers.
«Pour ce faire, nous devons rester fermement engagés dans le parcours européen du pays et remplir l'accord récemment conclu dès que possible», a-t-il conclu. La Grèce a arraché la semaine dernière à ses partenaires de la zone euro quatre mois de répit pour formuler «un nouveau contrat» pour le pays.
