L'affaire des 22 individus poursuivis pour falsification au profit de groupes terroristes, de sceaux des ministères de la Défense nationale et de la Justice et de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ainsi que des documents administratifs a été reportée jeudi à la prochaine session criminelle.
Le procès a été reporté par le président de la séance car l'un des principaux accusés se trouvant dans un établissement pénitentiaire de Bejaia, n'ayant pas été amené. Selon l'arrêt de renvoi, les mis en causes, issus de différentes régions du pays doivent répondre des chefs d'inculpation d'«adhésion à groupe terroriste, faux et usage et de faux, constitution d'une association de malfaiteurs et contrefaçon de sceaux de l'Etat et de numéros de série de véhicules».
Cette organisation terroriste avait recouru, pour faciliter ses mouvements, aux services de réseaux internationaux spécialisés dans le vol de voitures de luxe et utilisait dans ses déplacements des sceaux falsifiés dont ceux des ministères de la Défense nationale et de la Justice et de la DGSN, selon les attendus de l'arrêt de renvoi.
Lors des perquisitions des domiciles des prévenus, les services de sécurité ont récupéré des cartes d'identité et des cartes grises appartenant à trois terroristes du dénommé groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), outre de faux documents favorisant le déplacement de terroristes étrangers notamment libyens, tunisiens et marocains. Le réseau d'activité des accusés s'étend à l'échelle nationale, fait savoir la même source.
