La justice égyptienne a jugé dimanche anticonstitutionnelle la loi électorale devant régir les prochaines législatives, les premières sous le régime du président Abdelfattah al Sissi, qui devaient se dérouler par étapes entre le 21 mars et le 7 mai.
La Cour constitutionnelle a estimé que certaines dispositions de la dite loi adoptée en décembre dernier sont anticonstitutionnelles. Le verdict pourrait retarder les prochaines législatives prévues le printemps prochain. La loi électorale a été visée par plusieurs recours, mettant en évidence des lacunes notamment dans le découpage électoral des circonscriptions, et la protection des droits des candidats.
A l'approche des législatives, la scène politique semble plus que jamais morcelée. Huit coalitions électorales sont en lice pour ces élections. Le dépôt des candidatures qui s'est ouvert le 10 février a permis aux candidats de déposer leur candidature pendant dix jours.
La commission électorale a annoncé que les élections se dérouleront en deux étapes. La première les 22 et 23 mars pour les gouvernorats de Haute-Egypte, de la mer Rouge, Alexandrie, Marsa Matrouh et Giza.
Et la seconde étape se tiendra les 26 et 27 avril , et comprendra le gouvernorat du Caire, les gouvernorats de Basse -Egypte, le Sinai et ceux du Canal. Ces législatives marqueront ainsi la fin de la troisième étape de la "feuille de route" annoncée par le président al-Sissi en juillet 2013 juste après la destitution de l'ancien président Moahmed Morsi.
