La Ligue de football professionnel (LFP) créée en juillet 2011 pour gérer les championnats professionnels des Ligues 1 et 2, disposent de prérogatives limitées, voire moins importantes que celles des Ligues des Wilayas, a déploré le porte parole de l’ASO Chlef, Abdelkrim Medouar.
Le responsable chélifien, qui s’exprimait au cours de l’assemblée générale ordinaire de la LFP tenue mercredi à l’hôtel Sheraton à Alger, a estimé qu’il était temps d’ouvrir un débat à ce propos, même s’il s’est dit «conscient» de la difficulté de la chose.
Le même sujet avait été évoqué durant la même période de l’année dernière à l’occasion de la précédente assemblée générale ordinaire de la LFP, mais les membres de cette même assemblée étaient «bouche cousue» le lendemain lors de l’assemblée générale de la fédération algérienne de football, seule structure habilitée à revoir le cadre réglementaire de la LFP.
Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait démissionné à l’époque pour protester, entre autres, contre les critiques dont il avait fait l’objet de la part des présidents des clubs, alors qu’il avait «les mains liées», selon ses dires. Kerbadj, qui était revenu à de meilleurs sentiments par la suite, a de nouveau annoncé sa démission mercredi, précisant qu’elle prendra effet dès la fin de la saison en cours. L’ancien président du CR Belouizdad a justifié sa décision cette fois par «des raisons de santé».
