Economie

Selon des analystes: La BCE dans une zone de turbulence

Publié par DK News le 06-02-2014, 17h41 | 34
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La Banque centrale européenne (BCE) pourrait être amenée depuis hier, jeudi, à baisser ses taux, le nouveau ralentissement de l'inflation en zone euro, ayant ravivé les craintes de déflation, mais, les analystes restent partagés sur cette éventualité.

«La BCE est de nouveau soumise à de fortes pressions pour mener une action immédiate afin de contrecarrer le nouveau recul du taux d'inflation à 0,7% en janvier», souligne le chef économiste Europe chez IHS. Un chiffre bien en-dessous de l'objectif de la BCE de maintenir la hausse des prix proche de 2%.

La dernière fois que l'inflation était tombée à 0,7%, en octobre, la BCE avait réagi dans la foulée, en baissant, lors de sa réunion de novembre, son principal taux directeur à 0,25%, un niveau historiquement bas.

Alors que le président de la BCE, Mario Draghi, et ses collègues du directoire, ne cessent de répéter qu'ils ne voient pas de menace déflationniste à l'horizon, des analystes de Deutsche Bank et de RBS, estiment que l'institution monétaire fera jeudi le même choix qu'en novembre, considérant «qu'une baisse de taux est la chose adéquate à faire».

Au contraire, leurs confrères de UniCredit et du courtier Newedge s'attendent à un statu quo, sans baisse de taux, ni autre mesure.Pour l'analyste d'ING «ce ne sera pas une réunion facile». «Des indicateurs de confiance élevés et la poursuite d'une reprise (économique) graduelle plaident contre une action supplémentaire. Mais dans le même temps un niveau de crédit faible, la tempête récente sur les marchés financiers et dans les marchés émergents, ainsi que la chute du taux d'inflation peuvent facilement justifier un nouveau relâchement» de politique monétaire, explique-t-il.

Si la BCE décidait tout de même de baisser son taux directeur, cela pourrait ne pas être d'un quart de point comme à l'accoutumée, car le taux tomberait alors à 0%. Selon le chef économiste Europe chez IHS, une baisse à 0,10 ou 0,15% «est de plus en plus probable».

D'autres options restent aussi sur la table, dont, une baisse du taux de dépôt, celui auquel la BCE rémunère les liquidités excédentaires placées dans ses caisses pour 24 heures par les banques, et un nouveau prêt à long terme (LTRO) aux banques, toujours pour encourager le crédit, ou des rachats d'actifs bancaires adossés à des prêts, selon toujours les analystes.Autant d'alternatives qui ne sont pas sans présenter également des inconvénients, d'où les hésitations de la BCE, soulignent-ils.

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