Le procès de Nabil âgé de 39 ans et père de trois enfants se tient au tribunal criminel d’Alger près la cour d’Alger, où il sera jugé pour homicide volontaire sur la personne de son voisin Karim âgé de 31 ans.
En ce jour fatidique, Karim lui annonce que sa femme s’adonne à la prostitution. Une dispute s’est déclenchée entre Nabil et Karim.
Fou de colère Nabil court et en revient avec une hache, Karim a reçu plusieurs coups et est décédé sur place.
Nabil sera arrêté quelques heures plus tard, et ne nie pas les faits retenus contre lui. Nabil comparaît devant un tribunal criminel d’Alger, au box des accusés, il garde la tête basse jusqu’à la fin du procès. L’accusé reconnaît certes ses faits : « J’étais sous l’effet de la drogue et je ne savais pas ce que je faisais, je ne voulais pas le tuer, je vous jure que c’est la vérité ».
Au terme des débats, le président donne la parole au représentant du ministère public, qui, après avoir rappelé les faits demande à la cour de n’accorder aucune clémence et de lui infliger la peine de 23 ans de réclusion criminelle étant donné l’extrême gravité des faits.
Son avocat plaidera coupable tout en demandant le bénéfice de circonstances atténuantes.Après les délibérations et en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal, l’accusé est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
