Des dizaines de citoyens habitant des maisons précaires dans la cité La réconciliation, au sud de la commune de Chlef, ont fermé, lundi matin, la route menant au centre-ville pour revendiquer des logements décents.
De nombreux protestataires se sont soulevés contre la «situation désastreuse» au niveau de ces «constructions anarchiques dénuées des moindres conditions d’une vie décente», ont-ils assuré, mettant en avant l’absence de réseaux d’assainissement et leur raccordement anarchique au réseau d’électricité, constituant une menace pour la vie de leurs familles, lors des chutes de pluies notamment, ont-ils souligné.
Certains habitants ont déploré la transformation de leur cité «en dépotoir à ciel ouvert», devenu avec le temps un «garde manger pour les animaux errants», avec tous les risques de maladies que cela représente, ont-ils déploré. Le chef de la daïra de Chlef, Omar Aihar, a déclaré avoir reçu une délégation des protestataires pour écouter leurs doléances.
Il a signalé que ses services ont recensé 195 familles habitant des constructions précaires au niveau de cette cité, ajoutant qu’un «premier recensement des habitants de cette cité a été réalisé en 2007, suite à quoi ils ont bénéficié de logements sociaux, mais d’autres familles y ont érigé de nouvelles constructions anarchiques et ont renouvelé ainsi ce problème.» «Leur cas sera étudié et nous tenterons de trouver une solution à ce problème», a-t-il assuré.
