Le Syndicat national des magistrats (SNM) a tenu samedi à Alger la 6e session ordinaire de son assemblée générale pour l'élection du nouveau président, du conseil national et du bureau national de cette organisation syndicale.
Dans une allocution à l'ouverture des travaux, le président du syndicat, Djamel Aïdouni a affirmé que le syndicat aspire depuis sa création dans les années 1990 à la consécration «d'une véritable indépendance du pouvoir judiciaire».
Le syndicat a également œuvré à «la défense des droits des magistrats et à l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles», a-t-il ajouté Il a affirmé à cette occasion que les réformes ayant touché le secteur de la justice depuis l'accession du Président de la République Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999, ont fait de la justice une priorité nationale car, a-t-il dit, il n'y a pas d'Etat fort sans une justice équitable, forte et intègre».
Cependant, le président du SNM a estimé que le programme de la réforme de la justice reste «insuffisant» au regard des développements que connaît notre société appelant à la nécessité de poursuivre les réformes en vue de renforcer davantage l'indépendance du pouvoir judiciaire à travers l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des magistrats.
Il a en outre rappelé les propositions du syndicat lors des dernières consultations sur la révision de la Constitution notamment la consécration du principe de la séparation entre les pouvoirs. L'assemblée générale a été marquée par la lecture des rapports financier et moral et la mise en place des commissions des recommandations et de validation de la qualité de membre.
Les travaux de l'assemblée générale du Syndicat national des magistrats se poursuivent par la présentation de la commission de candidatures, l'annonce des noms des candidats à la présidence du syndicat et l'élection des membres du Conseil national et du bureau national du syndicat. Une conférence de presse sera organisée aujourd’hui à la Résidence des magistrats, selon M. Aïdouni.
