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Quelque 400 à 500 lycéens, essentiellement des élèves de 3ème année secondaire, ont arpenté, mercredi, les artères de la ville de Souk Ahras pour exprimer leur "ras-le-bol" devant les grèves d’enseignants qui, soutiennent-ils, "compromettent (leur) avenir", a-t-on constaté.
Ils ont tenu, à travers leur contestation, à exhorter les parties en conflit (Ministère et le Cnapeste-syndicat) à régler la situation ''tendue'' qui paralyse le secteur depuis plus d'un mois, réclamant une autre alternative à celle du support CD pour leur accompagnement pédagogique, et la préservation de l'intérêt de l'élève "avant tout".
Le secrétaire général de la direction de wilaya de l’éducation, Rabah Serti, a reçue une délégation de plusieurs lycéens à qui il a expliqué, notamment, que le CD mis à leur disposition n’était "pas destiné à remplacer le professeur mais constituait un moyen de soutien scolaire".
Il a également affirmé que des équipements allaient être remis aux lycées pour permettre aux élèves ne disposant pas de PC d’exploiter le contenu des CD au moyen de data-shows.
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé samedi dernier à Alger, que la grève observée depuis le 16 février par le CNAPESTE était "illégale" assurant que le syndicat recourait de manière "abusive" au droit à la grève.
Dans une conférence animée au siège du ministère, la ministre a déploré la décision du CNAPESTE de poursuivre la grève en dépit, a-t-elle dit, du procès verbal signé entre les deux parties le 8 mars sanctionnant plus de 10 heures de négociations.