Un portefeuille foncier de 3.200 hectares a été dégagé pour répondre aux besoins du Grand projet urbain d’Oran à l'horizon 2033, a indiqué mercredi le wali d’Oran, Abdelghani Zaalane.
Le foncier mobilisé comprend notamment 1.300 ha pour le nouveau pôle urbain de Aïn El Beïda au sud d'Oran, a indiqué le chef de l’exécutif de la wilaya, lors d’une rencontre sur la révision du plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) du Grand projet urbain d’Oran, qui regroupe les communes d’Oran, Bir El Djir, Sidi Chahmi, Es-Sénia et El Kerma, dans sa première phase «diagnostic, analyse et propositions d’aménagement».
M. Zaalane a donné, à l'occasion, des orientations sur cet instrument de planification, fédérateur de tous les secteurs et des axes à promouvoir de cet espace qui regroupe 17 agglomérations urbaines.
«Il s’agit d’un instrument à adapter aux mutations au plan institutionnel, économique et social et d’un outil réglementaire permettant de concevoir et de réaliser des projets structurants et d’aménagement de développement urbain pour donner plus d’espoir à ses habitants», a-t-il souligné, en présence d’une assistance nombreuse formée d'élus locaux, d'universitaires, d'experts, d’architectes et de représentants de la société civile.
Le président de l’APW, Abdelhak Kazi Tani, qui a mis en exergue les atouts du Groupement urbain d’Oran, son attractivité au plan économique, culturel et ses insuffisances notamment au plan urbanistique, a évoqué la nécessité d’£uvrer en commun pour contribuer à construire au mieux un espace urbanistique qui traduit une véritable cohérence des actions et des programmes, pour une meilleure qualité de vie.
«Les ambitions de cette métropole sont telles qu’il est impératif d’assurer, aux cinq communes qui composent le Grand projet urbain d’Oran, tous les moyens leur permettant de rompre avec les déséquilibres et autres dysfonctionnements», a-t-il déclaré.
Les différentes interventions ont porté sur les actions de rattrapage à initier pour satisfaire les besoins sociaux en terme de logements, d’équipements, de services publics et autres pour faire de ce GPU l’émergence d’une véritable métropole qui doit jouer son rôle, au plan local, régional et international, au bénéfice de tous les habitants.
Auparavant, le directeur technique du bureau d’études «URBOR», qui réalise ce PDAU, Tahar Senouci, a mis en exergue les atouts dont dispose Oran en terme d’infrastructures (port et aéroport) et voies et moyens de communications.
