Les fondements de l’édification de la société musulmane ont été au centre de la 4ème édition du colloque international sur la Sira Ennabaouia (conduite du prophète Mohamed QSSSL), ouverte samedi à Ouargla sous le thème de "Citoyen modèle, àune société mature".
Le colloque constitue une occasion renouvelée d’étudier la Sira du prophète Mohamed (QSSSL) qui tient lieu, à la lumière des préceptes de l’Islam et des enseignements de l’exégèse du saint coran, de réel repère et référent pour l’édification de la société musulmane, a indiqué le conseiller au ministère des Affaires religieuses et des Waqfs, Youcef Belmehdi, dans une allocution d’ouverture du colloque qui a regroupé des hommes de culte, penseurs et Chouyoukh, nationaux et étrangers (Jordanie, Soudan et France).
M. Belmehdi a, à ce titre, mis l’accent sur la nécessaire préservation de la mission sociale et religieuse de la mosquée, en matière notamment d’orientation de la société et de lutte contre les opportunistes cherchant à exploiter les lieux de culte et structures relevant du ministère des Affaires religieuses à des fins de "charlatanisme, de business et d’escroquerie, sous couverts de séances de Rokia (traitement de patients par la lecture de versets coraniques).
Des intervenants ont, lors de cette rencontre, abordé divers aspects liés à la société et la génération saine, au rôle psychologique, émotionnel et économique de la famille, en tant que cellule de base de la société, à travers l’éducation correcte de l’individu.
Les participants ont passé aussi en revue d’autres questions afférentes au rôle des musulmans dans l’ancrage de la notion de la citoyenneté, ainsi que l’influence culturelle et civilisationnelle des musulmans sur les sociétés contemporaines.
Le programme de cette rencontre, qu’abrite, deux jours durant, la Maison de la culture Moufdi Zakaria, prévoit l’examen d’autres thèmes portant sur "la société musulmane entre l’édification collective et émotionnelle", "les règles légales de traitement des minorités non musulmanes dans les pays musulmans", "la notion du constant et du variable dans la société musulmane" et "l’économie islamique, méthode de développement alternative pour l’édification d’une société musulmane".
