Deux conventions signées dimanche par la chambre algérienne de la pêche et de l 'aquaculture (CAPA) avec le fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) d'une part et la société algérienne d'Assurances (SAA) d'une autre part permettront désormais aux promoteurs et investisseurs du secteur d'assurer leurs produits et faciliteront leur accès aux crédits pour financer leur projets.
Les documents signés à la faveur d'une journée d'information sur les programme et mécanisme d'accompagnement technique et économique de l'investissement dans le domaine de l'aquaculture 2015-2019 ont été paraphés par le directeur général de la CAPA, Mejdoub Benali, d'une part et le PDG de SAA, Sayes Abdenacer, et le directeur général du FGAR, Hamidi Abdelhamid d'une autre part.
Le ministre de la pêche et des ressources halieutiques Sid Ahmed Ferroukhi a affirmé que les deux accords visaient à assurer les produits d'aquaculture afin de préserver la chaîne de production et de protéger les investisseurs contre la perte rappelant qu'auparavant les offres d'assurances concernaient uniquement les équipements et les investissements.
Pour le ministre, le nouveau produit offre aux investisseurs la possibilité de reconduire le cycle de production si son projet accusait un quelconque aléa et garantit le remboursement des crédits avec l'aide du FGAR en préservant la possibilité d'obtention de prêts bancaires (partage des risques).
Le ministère organisera à partir de juin prochain avec le concours de la SAA des rencontres régionales dans 48 wilaya pour sensibiliser les investisseurs à l'importance d'adhérer à l'opération «assurance produit». Chaque rencontre ciblera 5 wilaya.
Le ministre a annoncé le début de mise en oeuvre de 100 projets d'investissement en aquaculture -en milieu marin et dans les eaux douces- en attendant le lancement graduel de 500 autres entreprises similaires dans certaines wilayas.
Les derniers projets seront lancés en 2017, a fait savoir le ministre qui estime la valeur des investissements prévus dans le domaine de l'aquaculture à prés de 90 milliards de dinars.
Ce programme, a ajouté M. Ferroukhi, qui porte sur l'organisation de la chaîne de commercialisation est de nature à garantir l'arrivée des produits d'aquaculture au consommateur à des prix abordables.
