Economie

Le pétrole en hausse à New York, l'effet de l'accord avec l'Iran pas imminent

Publié par DK News le 06-04-2015, 17h00 | 27
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Les cours de pétrole ont ouvert en hausse lundi à New York, les cambistes estimant que l'accord entre l'Iran et les grandes puissances, signé en fin de semaine dernière, ne ferait pas encore affluer les exportations pétrolières iraniennes sur le marché.

Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai prenait 1,37 dollar à 50,51 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).La séance et la semaine «commencent sur une note positive», soulignent les experts. «Le rebond est lié au fait que les sanctions contre l'Iran n'ont pas été levées dans l'immédiat. Il y a un accord cadre, mais on ne va pas subir tout de suite un afflux de pétrole iranien.»

L'Iran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) se sont entendus jeudi en Suisse sur les «paramètres» d'un accord âprement négocié depuis 18 mois. Ils doivent désormais se pencher sur les détails techniques complexes d'un accord définitif qui doit intervenir avant le 30 juin.

Le marché pétrolier new-yorkais a aussi bénéficié d'autres signes encourageants du Moyen-Orient, dont une hausse par l'Arabie saoudite des prix officiels du pétrole vendu vers l'Asie.Le marché surveille avec attention l'attitude de Ryad, principal acteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Les cours, qui ont perdu la moitié de leur valeur depuis juin, oscillent depuis fin janvier autour de 50 dollars le baril à New York. Pour les analystes, «le rebond de lundi risque cependant de ne pas être durable «et pourrait bien n'être rien de plus qu'une tentative du marché pour se stabiliser.»

«L'équilibre reste défavorable entre l'offre et la demande, et on risque bien de se retrouver de nouveau sous pression, d'autant que l'on s'attend à l'annonce d'une nouvelle hausse (hebdomadaire) des réserves américaines de brut» dans les chiffres que publiera mercredi Washington, a-t-on précisé.

Néanmoins, les Etats-Unis pourraient aussi apporter un peu d'optimisme, car «les raffineries américaines devraient accélérer la cadence» à l'approche de l'été, propice aux grands déplacements, et «la demande de brut va probablement accélérer, ce qui va encourager une hausse des prix du brut».

L'inflation en Russie grimpe à près de 17%


Le taux d'inflation a grimpé en Russie à 16,9% sur un an au cours du mois de mars, dopée par les sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne et la chute des prix du pétrole, selon des statistiques officielles publiées jeudi.

Il s'agit du seuil le plus élevé atteint par les prix à la consommation sur un an en Russie depuis 2002.
«Depuis le début de l'année, les prix ont augmenté de 7,4%», précise l'agence russe des statistiques (Rosstat) dans un communiqué.Rien que sur le mois de mars, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2%, selon la même source.

Les produits alimentaires sont les plus touchés avec une hausse des prix de 1,6% en mars et de 23% sur un an, mais de très fortes disparités selon les aliments.Ainsi, les prix des gruaux et des légumineux, très consommés en Russie, ont augmenté de 52,9% sur un an en mars. Le sucre a augmenté de 50,5%, le poisson de 33% et le lait de 15,7%.

Le ministre russe de l'économie, Alexeï Oulioukaïev, a estimé à la mi-mars que l'inflation avait atteint son pic à près de 17% sur un an et pourrait revenir sous les 10% d'ici la fin de l'année. La hausse des prix résulte notamment de l'embargo décrété l'été dernier par Moscou sur la plupart des produits alimentaires européens et américains en réponse aux sanctions occidentales, ainsi que de l'effondrement du rouble.

La monnaie russe a perdu la moitié de sa valeur par rapport au dollar en un an l'année dernière en raison de la crise ukrainienne et de la chute des prix du pétrole, qui représente avec le gaz la majorité des recettes budgétaires du pays. L'inflation en Russie a déjà dépassé 11,4% en 2014, et 15% pour les seuls produits alimentaires.

 

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