Société

L’environnement se dégrade a Ain Defla: Quelle strategie pour remedier à la situation

Publié par Salim Ben le 11-02-2014, 17h39 | 173
|

Presque le monde entier et surtout les pays du tiers monde en particulier trouvent des problèmes dans la pollution de l'environnement. Nous trouvons beaucoup des problèmes, mais le plus grave et majeur c'est cette pollution de l'environnement causée par ces ordures ménagères. 

En Algérie, la wilaya d’Ain Defla précisément les villes d’El Attaf, Khemis Miliana, Djendel, Sidi Lakhdar, Bir Ould Khalifa, el Abadia et Rouina, les ordures ménagères causent plusieurs maladies. C'est pour cela que, le mot environnement a été mis en pratique pour protéger la nature et surtout de le conserver de manière durable.

L'évacuation des ces ordures ménagères pose des nombreux problèmes dans les milieux urbains, surtout dans les quartiers abandonnés et qui manquent d'infrastructures. Personne ne comprend ce qui se passe dans nos villes en matière de propreté et prise en charge de notre environnement. D'un côté nous réclamons que nous sommes un pays riche et beau, et d'un autre quant on se baladant dans nos villes on doit se boucher le nez, car les ordures qui nous entourent larguent des odeurs nauséabondes.

Les poubelles qui reste le long de la journée sous un soleil de plomb nous donnent envie de gerbé sans compter les gravas de toutes sortes dans tous les coins et la poussière qui nous rentre dans les narines. Mais pourquoi, nous les Algériens aiment la Saleté ?

C’est une question qui a été posé à quelques citoyens dans la wilaya d’Ain Defla, dont la majorité nous ont répondu que l’état a une grande main dans cette dégradation de l’environnement. Tout le monde jette la responsabilité sur l’autre au moment ou nos villes continuent de pénétrer dans la bouche des décombres et la tragédie environnemental. Alors qui sont les responsables de ce désastre et ces images qui font la honte ? 

Routes dégradées, la collecte des ordures déréglée, des marchés anarchiques, des trottoirs squattés, des marchants illégaux, des parkings sauvages, des ruelles délaissées, l’éclairage public défaillant, des jardins fermés, des espaces oubliés, des projets non achevés et des espaces incontrôlés etc.….tout cela se passes dans quelques villes de la wilaya d’Ain Defla ou moment ou une visite du premier ministre est programmé dans cette wilaya a vocation agricole.

Peut etre la ville la plus sale et qui était dans un temps passé la vitrine de la région, il s’agit de Khemis Miliana (ex-Affreville) cette ville fondé en 1848, qui célébrait la fête des fleurs, accueillait le tour d’Algérie des vélos, et organisait plusieurs tournois sportifs et culturels, a connu un déshabillage terrible depuis 1984.

Des images désolantes se produisent quotidiennement au vu et au su de nos responsables qui font la sourde oreille devant ces amas des ordures qui font le décor. Mais le problème dans tout cela nos responsables affirment que tout va bien, soit sur les ondes de la radio régional d’Ain Defla ou bien à travers quelques lignes des espaces des journaux locaux. La vraie image de nos rues est celle de détritus, mégots, papiers, bouteilles...poussière.

Le manque d'effectif des employés communaux affectés au parc et aux espaces verts a cruellement fait défaut dans ces villes. Ces employés ne peuvent être au "four et au moulin", sans compter les congés d'été auxquels ils peuvent prétendre à juste titre. 

Le résultat ne s'est pas fait attendre et la propreté de nos rues en a beaucoup souffert. Certains citoyens ont pris une décision de faire le ménage dans leur quartier, notamment avec l’initiative de la police pour un quartier propre, et ce, pour éviter cette désorganisation et d'améliorer grandement la propreté de leur quartier et l'entretien de leur espaces verts. Un manque flagrant des  bennes d’ordures, il faut une réelle stratégie afin de mettre fin à ce désastre et faire installer des poubelles à chaque coin de rue ou tous les 50 mètres. 

A Khemis Miliana, et pour se rendre compte de cette carence, il suffit d'effectuer à pieds le trajet de la mairie, au boulevard du colonel Bougara jusqu'à la rue de Médéa. Sur ce trajet le nombre de poubelles peut se compter sur les doigts d'une seule main. Peut etre ils existent deux seulement, alors qu’au quartier Essalam soit disant « la nouvelle ville » qui est devenu ville dortoir et ville de tous les fléaux vous pouvez penser a tout, sauf a vivre, car l’environnement dans ce quartier qui a été inauguré par le président de la république le 03 juillet 2003, pleure sur ces racines et cherche toujours une ouverture de respirer.   

Des spectacles dégradants dans les communes de Bir Ouled Khalifa, El Attaf, Djendel et aussi Sidi Lakhdar. Alors les routes nationales 4, 114 et 18 souffrent des herbes folles, ces derniers envahissent les trottoirs de ces villes.« Si on veut on peut » Afin de protéger notre environnement il faut tout simplement assurer la continuité du service public, optimiser les coûts et maîtriser l’impact du service sur le budget des ménages, offrir un service de qualité ; améliorer les performances en matière de la collecte, développer sur le territoire une culture de la prévention et de la réduction des déchets à la source, utiliser le thème des déchets comme point d’ancrage d’une stratégie de développement durable, mais aussi aimer l’Algérie.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.