Ghaza est paralysé jeudi par une grève générale des fonctionnaires qui réclament leurs salaires, qu'ils ne reçoivent plus depuis 10 mois.
«Toutes les institutions publiques, y compris les écoles, étaient touchées, à l'exception des services d'urgence et des hôpitaux», a indiqué le syndicat des fonctionnaires qui avait appelé à ce mouvement.
Le syndicat appelle le gouvernement d'union «régler la question des salaires des fonctionnaires civils et militaires à Ghaza» car, prévient-il, si cette question reste en suspens, «il sera impossible de régler les autres problèmes à Ghaza», où la reconstruction après l'agression israélienne de l'été peine à débuter.
Depuis la réconciliation, le mouvement Hamas exige que le nouveau gouvernement règle les salaires des 50.000 fonctionnaires qu'il a recruté depuis sa prise de pouvoir par la force en 2007, pour remplacer les 70.000 employés de l'Autorité palestinienne.
Le gouvernement d'union s'est engagé à rétablir ces derniers dans leurs fonctions, ajoutant que les fonctionnaires du Hamas, eux, seraient intégrés, selon les besoins des différents ministères. A ce jour, seuls 24.000 fonctionnaires qui travaillent dans les domaines civils ont reçu une indemnisation partielle de 1.200 dollars fin octobre.
«Le gouvernement est seul responsable des conséquences néfastes qu'engendrera son entêtement à priver les fonctionnaires légitimes à Ghaza de leurs droits», ajoute le communiqué.
