La mise en valeur des terres agricoles, associée à la détermination de superficies vouées aux cultures fourragères, doit être encouragée en vue du développement de la production animale, ont estimé, samedi à Constantine, des intervenants au 7ème colloque international de médecine vétérinaire.
«La politique du pays encourage l’exploitation et la mise en valeur des terres agricoles pour assurer une autosuffisance, y compris en production animale, afin de garantir la sécurité alimentaire», a souligné le directeur de l’Institut des sciences vétérinaires de Constantine, le Pr El Hacene Bererhi, au cours de cette rencontre intitulée «production animale et sécurité alimentaire», organisée à l’initiative de cet Institut relevant de l’université Mentouri.
La production animale revêt une «grande importance» dans la mesure où elle est source de protéines comme le lait, les viandes rouges et blanches et les œufs, a ajouté cet universitaire, appelant à l’exploitation «optimale» des capacités dont dispose l’Algérie à travers l’extension des terres agricoles et l’encouragement des jeunes à investir dans le domaine pour la création d’emplois.
La question de la sécurité alimentaire demeure une préoccupation majeure dans toutes les politiques agricoles et agroalimentaires, aussi bien en Algérie que dans d’autres pays développés, a indiqué de son côté le Pr Jeanne Brugère- Picoux, de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (France).
La mise en euvre d’un programme d’appui destiné à garantir une autosuffisance en matière de productions agricoles, géré par des experts et des chercheurs universitaires spécialisés, est, selon elle, «nécessaire».
Le 7ème colloque international de médecine vétérinaire regroupe des enseignants et des chercheurs universitaires de France, de Tunisie et de Turquie. En plus de la participation étrangère, 134 universitaires nationaux venus des wilayas d’Alger, d’El Tarf, de Tiaret, de Laghouat, d’Adrar, de Mostaganem, de Tizi Ouzou et de Blida, prennent part à cette rencontre de deux jours.
