Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé samedi à Ghardaïa que la nation «a plus que jamais» besoin d'oulémas pour expliciter le livre saint, le coran, et défendre les fondamentaux de la religion contre toute atteinte visant à ternir l'image de l'islam.
S’exprimant à l’issue d'une cérémonie de cloture de l’exégèse du livre saint le Coran, effectuée par Cheikh Mohamed Ben Brahim Saïd Kaabach, à la mosquée «El Atik» d’El Ateuf , le ministre a souligné l’importance du travail du Cheikh et l’herméneutique coranique au sein même de la mosquée, conformément à la sunna du prophète Mohamed (QSDSSL).
«Cheikh Kaabach a consacré sa vie au service de sa religion et à l’éducation des générations sur le droit chemin», a soutenu M.Aissa, ajoutant que cette cérémonie «n’est qu’une reconnaissance d'un travail grandiose et dont l’objectif est de transmettre les valeurs et les leçons tirées de son parcours aux nouvelles générations».
Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs a annoncé que l'exégèse du Coran par Cheikh Kaabach sera éditée par le ministère et diffusée parmi les invités de l’événement «Constantine capitale de la culture arabe 2015» dont le coup d'envoi sera le 16 avril.
Il a affirmé que l’Algérie est «fière» de ses oulémas et savants qui ont contribué (et contribuent toujours) à la propagation de l’islam dans le monde, citant Cheikh Abdelhamid Benbadis, Cheikh Teffeych et Cheikh Bayoud dont les oeuvres, selon le ministre, ont «éclairé des générations» entières.
De son côté, l’auteur de l’exégèse coranique, Cheikh Kaabach, a présenté son £uvre comme un «travail difficile qui a nécessité l’étude de l’essence du livre saint, la profondeur de la signification de chaque verset coranique dans toutes ses dimensions linguistique et culturelle».
Un millier de personnes, dont notamment des personnalités religieuses, des Oulémas et savants de différentes régions du pays et d’anciens ministres ont pris part à la cérémonie de clôture de l’herméneutique coranique du Cheikh Kaabach, initié par la plus haute autorité religieuse Ibadite (Halakat El Azzaba) en collaboration avec l’association «Ennahda» de la ville d’El Ateuf.
