La cour criminelle d’Alger a examiné un fait grave, Fatiha n’a bien sûr jamais imaginé se retrouver devant un juge pour répondre de ses actes.
Le jour du drame Madjid âgé de 27 ans rentre ivre à la maison, le père est absent, la mère et le fils se retrouvent alors seuls à la maison. Une dispute violente éclate entre eux, c’est le drame selon sa mère. Son fils a reçu plusieurs coups de pilon à la tête. Baignant dans une immense mare de sang, Madjid décède sur le coup.
Lorsque son père arrive, les policiers, alertés par les voisins, se trouvent déjà sur les lieux.
Fatiha arrêtée par les éléments de la police judiciaire ne cherchera pas à cacher la vérité. Présentée au tribunal d’Alger, en ce mois d’avril 2015, au box des accusés, la prévenue en session criminelle, reconnaissant son erreur, dira qu’elle n’avait pas voulu tuer son fils. Le représentant du ministère public requiert une peine de 16 ans de réclusion criminelle.
Alors que l’avocat de la défense plaide les circonstances atténuantes : « Ma cliente a agi sous l’effet de la colère, elle n’a pas prémédité son acte» dira-t-il. Après de longues délibérations, la cour revient et rend son verdict : l’accusée est condamnée à 15 ans de réclusion criminelle.
