Le milieu offensif algérien, Youcef Belaïli, a fait appel à un huissier de justice pour constater sa présence aux entraînements de son club, l'ES Tunis, après la décision de la direction du club de Ligue 1 tunisienne de football de lui interdire de s'entraîner avec ses coéquipiers depuis le 31 janvier passé, rapporte vendredi la presse locale.
Les relations entre Belaïli et ses dirigeants se sont détériorées depuis que le joueur a refusé de prolonger son contrat avec le vice-champion de Tunisie. Selon son agent, qui s'exprimait cette semaine au micro de la radio algérienne, un ultimatum de vingt jours a été donné à son poulain pour prolonger son bail qui expire en juin prochain, «faute de quoi, il restera à l'écart du groupe jusqu'à la fin de saison».
Le joueur de 22 ans souhaitait quitter l'EST, qu'il avait rejoint en juillet 2012, lors du mercato d'hiver pour s'engager avec Montpellier (L 1, France), dont les dirigeants ont fait, en vain, une proposition officielle aux responsables tunisois dans les derniers jours de la période des transferts d'hiver, clôturée le 31 janvier passé, selon le même agent. Belaïli ambitionne de rejoindre un club européen l'été prochain. Ses contacts les plus sérieux sont avec «une formation française et une autre espagnole», avait encore précisé son agent.
