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Pour une Constitution consensuelle : Large débat au sein de la classe politique

Publié par Kamel Cherif le 19-04-2015, 19h59 | 40
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La révision de la Constitution est au centre des débats, devenant ainsi le principal sujet abordé et débattu par la classe politique. Chaque parti politique y va de son analyse et tente d'expliquer ou d'imposer sa propre vision.

 Il faut relever que la classe politique dans sa quasi-totalité prône une position consensuelle, à savoir réviser le texte fondamental du pays. Cette révision interviendra pour consacrer les réformes politiques engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en 2011.

Le chef de l'Etat avait réaffirmé à maintes reprises que la future Constitution du pays doit être consensuelle. Le débat qui s'empare de la classe politique concernant la révision constitutionnelle va dans le sens de ce consensus nécessaire pour parachever un processus de réformes ayant permis au pays d'opérer des changements dans le sens de la consolidation de la démocratie.

Dans ce sillage, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani, qui est bien évidemment favorable à la révision constitutionnelle, a affirmé que la date de cette révision relève des prérogatives du chef de l'Etat.

De son côté, le Rassemblement national démocratique (RND), par la voix de son secrétaire général, Abdelkader Bensalah, a évoqué la possibilité d'un examen de la mouture finale du projet de la Constitution devant le Parlement et ce, dans la perspective d'un approfondissement et d'un enrichissement des nouveaux amendements introduits dans la loi fondamentale du pays.

Bensalah a également exprimé son souhait de voir la mouture finale de ce projet programmée pour un débat au sein du Parlement afin de mettre un terme aux supputations et aux pressions émanant de certains milieux politiques qui veulent imposer leurs idées, a-t-il dit.

Pour le RND la nouvelle constitution doit être l'aboutissement d'un travail consensuel, populaire, répondant aux aspirations et aux attentes de l'ensemble des composantes de la société.

Dans le même sens, le président du parti Tadjamou Amel al Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a réitéré la confiance totale de son parti en le président de la République concernant la révision de la Constitution. Il a estimé que la future Constitution sera à la hauteur des enjeux et des aspirations des Algériens. Elle répondra aussi aux préoccupations actuelles et futures du pays, a-t-il dit.

Le Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), dirigé par Naima Salhi, a également souligné l'importance de l'élaboration d'une Constitution démocratique et consensuelle, à même de garantir les droits de tous et de consacrer le principe de la séparation des pouvoirs.

Ce bouillonnement politique fait ressortir qu'il y a une adhésion de la quasi-totalité de la classe politique, laquelle voit en la révision de la Constitution un changement devant permettre à l'Algérie de s'adapter aux changements survenus de par le monde et de se projeter aussi vers la modernité.

Pour rappel, deux rounds de consultations politiques avaient été menés dans le cadre de l'enrichissement du projet du futur texte fondamental du pays. C'est dire la volonté du pouvoir d'associer le maximum de partis et de personnalités politiques mais aussi des représentants de la société civile pour aboutir à une Constitution consensuelle.

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