Le coût du hadj sera annoncé la semaine prochaine à l'issue d'une réunion interministérielle prévue jeudi prochain, a indiqué mardi à Alger le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa.
La fixation du coût du hadj ne relève pas uniquement du ministère des Affaires religieuses, elle sera débattue lors de la réunion interministérielle prévue prochainement, a déclaré le ministre à la presse après avoir présidé l'ouverture d'une conférence scientifique sur le Coran.
Les négociations entre les autorités algériennes et saoudiennes ont permis de baisser le coût du séjour des hadjis algériens aux Lieux Saints de l'Islam de près de 60 milliards de centimes», ce qui aura un «impact positif» sur le coût du hadj, a fait savoir M. Aissa.
S'agissant du projet du Mufti de la République, le ministre a indiqué qu'il sera soumis au gouvernement avant le mois de juin, précisant que son département «reçoit actuellement des propositions de différentes wilayas sur l'imam mufti».
Par ailleurs, M. Aissa a précisé qu'une enveloppe de 140 millions de da est allouée au recensement des biens wakf.
Début de la lecture de «Sahih El Boukhari» et «Mouatae El Imam Malek» à travers les mosquées du pays
La lecture de «Sahih El Boukhari» et «Mouatae El Imam Malek Ibn Anas» a débuté lundi à travers toutes les mosquées du pays.
Le coup d'envoi a été donné par le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, M. Mohamed Aïssa, au cours d'une cérémonie organisée à la Grande mosquée d'Alger en présence d'imams et de cadres du ministère.
L'objectif de la lecture de «Mouatae El Imam Malek «et de» Sahih El Boukhari» est de perpétuer la tradition du Prophète Mohamed (Qsssl), a rappelé le premier responsable du secteur. Les imams devront achever cette lecture dans la soirée de «Leïlat El Qadr», soit le 26 du mois de Ramadhan prochain.
«Les savants et chouyoukh de l'Algérie formaient un cercle au mihrab de la Grande mosquée, qui remonte à plus de dix siècles, où ils lisaient Sahih Boukhari comme le faisait l'imam Thâalibi autres ouléms», a rappelé le ministre.
«La lecture de Sahih Boukhari constitue non seulement une tradition mais traduit aussi l'attachement de l'Algérie au Coran et à la tradition du Prophète Mohammad (Qsssl)», a poursuivi M. Aïssa. Sahih El Boukhari comprend plus de 7 000 hadith, rappelle-t-on.
