L'Algérie reste un pays résolument tourné vers la paix, la sécurité et le développement social en Afrique.
Et, sur la base de ce principe qui a fait le coeur et le noyau de sa révolution armée contre la colonisation, elle milite autant qu'elle le peut pour que règnent sur le continent africain ces symboles de la civilisation.
Cela a été une nouvelle fois confirmé avec la visite en Algérie du président rwandais, Paul Kagame, une visite de travail qui a permis aux chefs d'Etat des deux pays de réaffirmer les vertus de la paix et de la prospérité en Afrique.
C'est ainsi que le président Abdelaziz Bouteflika a salué les efforts du Rwanda pour la paix et la sécurité en Afrique.
Le Président Bouteflika a surtout encouragé le Président Kagame pour son engagement en vue d'instaurer la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, et l'a également félicité "pour ses efforts déployés depuis la fin du génocide en 1994 à travers la création d'un climat de paix et de stabilité dans son pays, qui a permis un progrès économique et social avéré".
Pour autant, le président Bouteflika a réaffirmé "la nécessité de redoubler d'efforts pour poursuivre et arrêter les responsables de ce crime odieux qui a coûté la vie à près d'un million de victimes".
Il est vrai en fait que l'Algérie et le Rwanda, un pays qui s'affirme sur la scène africaine avec un réel dynamisme économique, sont en phase sur plusieurs sujets d'actualité.
C'est ainsi que les deux présidents Abdelaziz Bouteflika et Paul Kagame, ont appelé les parties libyennes, à l'exception des groupes terroristes, à s'engager "loyalement" et de "bonne foi" dans le dialogue pour parvenir à une solution politique à la crise dans leur pays, a indiqué mercredi un communiqué conjoint rendu public au terme de la visite d'Etat du président rwandais en Algérie.
Le dossier du Mali et la paix au Sahel a été un autre dossier traité par les deux chefs d'Etat qui ont à cette occasion exprimé leur "profonde préoccupation" face à la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays et ses répercussions en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.
Sur le dossier de décolonisation au Sahara occidental, l'Algérie tout comme le Rwanda soutiennent les efforts des Nations unies pour parvenir à un règlement politique juste et durable, fondé sur l'exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit "inaliénable" à l'autodétermination dans le cadre d'un référendum "libre, honnête et impartial".
Il ne pouvait pas en être autrement pour les deux chefs d'Etat, dès lors que la lutte du peuple sahraoui pour sa dignité et sa liberté, est sacrée. Et l'autodétermination du peuple sahraoui, une évidence et une issue inéluctable.
