Le président du parti «Ahd 54», Ali Faouzi Rebaine, a souligné vendredi qu'il était «impossible» de dissocier l'aspect historique de ceux économique et politique dans les relations algéro-françaises notamment pour ce qui est des crimes coloniaux commis contre le peuple algérien.
Lors d'une rencontre avec les cadres du parti, M. Rebaine a souligné que le traitement du dossier des crimes de la France coloniale contre le peuple algérien exigeait «une ferme volonté politique de l'Etat algérien» ajoutant que la reconnaissance par la France de ses crimes et l'indemnisation de ses victimes en Algérie «reste une revendication populaire constante».
Tout en «déplorant» la position officielle en Algérie de cette question, M. Rebaine a indiqué que l'Etat algérien devrait «oeuvrer à la préservation de la mémoire nationale». Dans ce cadre, M. Rebaine a qualifié de «non événement» la dernière visite effectuée en Algérie par le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense français chargé des anciens combattants et de la mémoire Jean-Marc Todeschini pour prendre part à la commémoration du 70ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, ajoutant que le refus par la France de reconnaître ses crimes contre les Algériens «restera un complexe dans les relations avec l'Algérie».
