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3 voies...

Publié par F. C. le 15-02-2014, 19h53 | 27
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A l’approche de l’élection présidentielle, la scène politique s’anime et les débats ont tendance à prendre une autre tournure. Comme cela se passe de par le monde, une échéance électorale est toujours propice à des débats passionnants où tous les coups semblent être permis.

L’Algérie ne fait pas exception dans la mesure où l’élection présidentielle du 17 avril prochain présente un enjeu pour le pays, ce qui explique les sorties médiatiques des uns et des autres. Les langues se délient et chacun y va de ses interprétations ou de ses «révélations». 

On assiste ainsi à des déballages médiatiques qui amusent beaucoup plus la galerie sans pour autant intéresser le citoyen, lequel est davantage préoccupé par son quotidien et l’avenir du pays. Toutefois, il faut mettre ces débats passionnés et passionnants sur le compte de la démocratie. 

Les avis des uns et des autres dénotent que la liberté d’expression n’est pas une utopie en Algérie. Au contraire, les différents acteurs s’expriment librement. Cependant, plusieurs personnalités et partis politiques ont appelé à préserver les institutions de la République et éviter la diffamation et l’invective. 
Les partis politiques qui sont en précampagne électorale ont jusque-là fait montre d’obligation de réserve. Il est vrai que les avis divergent sur la prochaine élection électorale et chaque partie défend sa thèse, ce qui est, somme toute, de bonne guerre. 

En vérité, trois voies se dégagent de ce bouillonnement politique, à savoir ceux qui soutiennent un quatrième mandat du Président Bouteflika, ceux qui en sont contre et les partisans du boycott. Il faut reconnaitre dès le départ que ceux qui appellent au boycott sont disqualifiés par l’opinion publique nationale dans la mesure où les Algériens qui ne votent pas, ne répondent pas aux consignent des partisans du boycott, mais ils le font par «habitude» pour reprendre leurs propos.

Quant à ceux qui s’opposent à un quatrième mandat, ils l’ont fait déjà savoir mais ils n’arrivent pas à s’unir dans un front comme c’est le cas de ceux qui soutiennent le Président Bouteflika pour un autre mandat. 
Les opposants au 4e mandat affichent leur attitude de manière timide et ont du mal à s’unir autour d’un candidat de consensus. Autrement dit, leur opposition au 4e mandat présidentiel n’est pas suivie par une alternative à proposer aux électeurs algériens. 
En revanche, ceux qui soutiennent l’actuel chef de l’Etat font le forcing et l’affichent de manière ostentatoire. Ils s’apprêtent même à mener campagne en sa faveur. 

En ce sens, l’animation que connait la scène politique nationale est tout à fait ordinaire. Il  faut saluer à ce propos la classe politique et les personnalités qui appellent à préserver les institutions de la République, sachant que ce sont ces institutions qui ont sauvé l’Algérie de la horde terroristes dans les années 1990. Ces mêmes institutions ont permis à l’Algérie de rester debout en mettant l’intérêt du pays au-dessus de toutes les considérations politiques et politiciennes. 
 

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